À Denver il y avait autrefois les pionniers, et depuis 1974, il y a les pépites. C’est à Las Vegas, pendant la Summer League que la dernière en date s’extrait petit à petit. Avec les Nuggets, Jamal Murray effectue ses débuts chez les pros, et son potentiel de scoreur impressionne.
Après deux premiers matches compliqués, le septième choix de la dernière draft a rayonné hier soir, malgré la défaite de Denver face à la solide équipe du Heat. Tantôt dans le tir, tantôt en pénétration ou à la passe, il a rassuré les fans de la franchise du Colorado : c’est un talent brut.
« J’essaie juste d’avoir de bonnes sensations à la mène ou en tant qu’arrière » explique-t-il après le match. « Essayer de savoir quel tir prendre. Entre l’université et la NBA, c’est vraiment différent. Il y a plus d’espace et le rythme est plus élevé, j’essaie juste de trouver des repères. »
Face à Miami, sans Winslow et Richardson, il a profité des absences de Gary Harris et d’Emmanuel Mudiay pour se montrer. Avec 29 points, on peut dire que c’est chose faite. Une performance qui ne surprend pas ses coéquipiers.
« C’est un super joueur, » avoue Jimmer Fredette. « J’essaye de l’encourager au maximum, de lui dire de ne pas vouloir aller trop vite. Mais il va y arriver, il va devenir un grand joueur s’il continue de travailler sans se soucier de ce qui rentre et de ce qui ne rentre pas. Il faut qu’il trouve son jeu, qu’il gagne en confiance et ça tombera dedans, car c’est un grand shooteur. »
Même s’il risque de débuter sur le banc derrière le tandem Mudiay-Harris, Jamal Murray a le talent nécessaire pour se faire un nom. Âgé de seulement 19 ans, le Canadien s’est décomplexé avec son premier coup d’éclat dans la ligue. À lui maintenant de continuer sur cette voie.
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