Finaliste NBA avec Orlando en 2009, Stan Van Gundy avait alors croisé le fer avec le Cleveland de LeBron James pour y parvenir. Avec le Magic, le coach avait défait les Cavaliers en six matchs en finale de conférence. Lors de cette série, l’ailier des Cavaliers avait surnagé : 38.5 points à 48.7%, 8.3 rebonds, 8 passes, 1.2 interception, 1.2 contre. Mais malgré toute sa bonne volonté, le joueur n’avait pu empêcher le revers de son équipe.
Mis au courant des propos du coach des Pistons lors du Game 1 au sujet de l’arbitrage, LeBron James répond qu’il n’en fait pas grand cas.
« Je ne me fais pas avoir par ce genre de combines »
« Stan m’a forcé à donner le meilleur de moi-même lors d’une série de playoffs quand il était à Orlando, mais il ne s’agit pas de lui contre moi, » assure t-il à ESPN. « Il s’agit de ses équipes contre celles où j’ai joué et je ne suis pas en confrontation directe avec lui, ou Stanley Johnson ou n’importe quel autre Stan qu’ils ont. Il s’agit de faire en sorte que mes gars soient prêts. C’est tout ce qui compte. »
Selon lui, Stan Van Gundy s’est autorisé cette déclaration pour mettre la pression sur le corps arbitral et focaliser l’attention sur le joueur de Cleveland. En fin stratège, et même si ça lui coûte 25 000 dollars, le coach des Pistons savait ce qu’il faisait et LeBron James en est d’ailleurs bien conscient.
« Ce jeu se gagne entre les quatre lignes du terrain. (…) J’essaye d’aider cette équipe à avancer, gagner un autre match afin de protéger notre avantage du terrain, et je ne me laisse pas entraîner par toutes ces discussions. Écoutez, j’ai 31 ans. Je ne me fais pas avoir pas ce genre de combines. Je ne changerai jamais mon jeu, qu’importe ce qu’un coach ou un joueur dit. Ma seule préoccupation est de savoir comment je peux aider mon équipe à gagner, comment je peux impacter le match et jouer aussi dur que possible. »
Et histoire qu’il se soit bien fait comprendre, le quadruple MVP prévient qu’il répondra sur le terrain.
« Je pense que c’est un faux problème, » renchérit-il. « Il dira ce qu’il a à dire pour obtenir un avantage pour son équipe mais au final, le match se joue entre quatre lignes et c’est tout ce qui compte. »