Défaits par les Cavs lors du Game 1, les Pistons n’ont pas à rougir de leur performance puisqu’ils ont réussi à jouer les yeux dans les yeux pendant plus de trois quart-temps avec la meilleure équipe de l’Est. La force de frappe de Cleveland était cependant trop conséquente puisque, cette fois, LeBron James, Kevin Love et Kyrie Irving ont su jouer à leur niveau ensemble, un obstacle de taille pour le coach de Detroit.
« Nous n’avons jamais réussi à garder l’un de leurs trois principaux joueurs sous contrôle, puis nous avons vraiment vécu une période difficile en fin de match. » a t-il répondu au Detroit Free Press. « Je ne pense pas que nous ayons pris de bons tirs. »
Stanley Johnson, probant en chien de garde de LeBron James
Il y a néanmoins eu des signes encourageants, notamment de la part de l’arrière Kentavious Caldwell-Pope (21 pts à 7/14) et Stanley Johnson (9 pts à 3/3 à 3-pts et 8 rbds en 16 min), en réussite à l’extérieur et surtout bons défensivement. Lors de ses apparitions sur le terrain, le rookie s’est notamment coltiné avec succès LeBron James. Mais de façon assez incompréhensible, Stan Van Gundy lui a préféré Tobias Harris (9 pts à 4/11 et 10 rbds en 40 min), dans le dur tout au long de la rencontre et incapable de stopper le quadruple MVP. Ce choix, le président et coach des Pistons le déplore.
« J’aurais aimé faire certaines choses différemment, et peut-être que nous aurions gagné. » a t-il confié. « Il y a certaines choses que je devais faire pour les aider. J’ai songé à lancer Stanley dans la dernière période et il jouait vraiment bien mais je n’ai pas fait ce changement. J’y ai pensé à plusieurs reprises et j’ai décidé de partir avec nos cinq gars qui ont très, très bien fini le dernier tiers de la saison. La critique est justifiée. »
Même si Stan Van Gundy prend sa part de responsabilité, le rookie des Pistons ne lui jette pas la pierre. Au contraire, il préfère critiquer la performance collective de son équipe lors de cette fin de match.
« Ce n’est pas Stan qui joue. » a tempéré Stanley Johnson après la rencontre. « Tout ce qu’il peut faire est de nous dire quoi faire. Nous devons balayer devant notre porte avant de le blâmer car ce n’est pas lui qui joue. C’est mon sentiment. Quand vient l’heure de gagner des matchs, il n’y a pas d’excuses à avoir à ce stade de la saison. Tu gagnes ou tu rentres. »
De toute évidence, Stanley Johnson est déjà rentré dans le bain de ses premiers playoffs et c’est une bonne nouvelle pour Stan Van Gundy. Efficace pour sa première sortie, il pourrait bien gagner de plus amples responsabilités si Tobias Harris venait à faillir à nouveau. Pour ce qu’il a montré lors de ce Game 1, il semble capable de les assumer.
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