Les Sixers 2016 n’égaleront pas les Sixers 1973 pour le pire bilan de l’histoire sur une saison à 82 matches. Après 12 revers de rang, les hommes de Brett Brown décrochent leur 10e victoire en s’imposant 107-93 face à l’équipe Z des Pelicans. Proche de la perfection avec son 9 sur 10 aux tirs, Carl Landry est le MVP de la rencontre.
Ce sont pourtant les Pelicans qui avaient pris le meilleur départ, une nouvelle fois grâce à Luke Babbitt. L’ailier de la Nouvelle Orleans a la main chaude, et dans son sillage, les Pelicans prennent rapidement les devants pour mener 21-9 après un panier d’Alexis Ajinça. Dans cette rencontre au casting de D-League, on ne s’ennuie pas et Tim Frazier et Ish Smith se livrent à un beau duel à la mène. Après douze minutes, les Pelicans mènent 29-21.
Babbitt continue son festival mais en face, il y a du répondant avec un certain Carl Landry. Son 3-points sur transition ramène les Sixers à un point (33-32) et confirme que le banc des Sixers est supérieur à celui des Pelicans avec Hollis Thompson et même Nerlens Noel. Il y a une recherche de l’extra-pass à Philly, et c’est payant puisque Nik Stauskas, seul dans le corner, égalise à 42-42 après un nouveau décalage. Sur deux lancers, Robert Covington donne l’avantage aux Sixers, et les Pelicans n’y arrivent plus. Ish Smith contre Toney Douglas, puis Isaiah Canaan multiplie les crossover sur ce même Douglas avant d’inscrire un floater dans une forêt de bras. A la pause, Philly a creusé un petit écart (57-51).
La joie de Joel Embiid
On retrouve les meilleurs acteurs de la première mi-temps au retour des vestiaires. Canaan et Smith alternent entre pénétrations et shoots extérieurs pour déstabiliser la défense et donner 10 points d’avance (72-62). Puis on retrouve Landry, toujours à 3-points, et toujours en transition. Sur le banc, Joel Embiid se lève pour le féliciter. Philly a la main sur le match, et sur un dunk du revenant Nerlens Noel, l’écart passe à 14 points (87-73).
Le dernier quart-temps n’est qu’une formalité pour les Sixers avec un écart qui flirtera à plusieurs reprises avec les 20 points. A l’arrivée, l’écart importe peu puisque l’essentiel était de décrocher cette fameuse 10e victoire. Les Sixers 2016, malgré tous leurs malheurs, ne finiront pas avec le pire bilan de l’histoire. Brett Brown ne méritait pas ça.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.