À l’image de leur saison, les Knicks subissent une défaite frustrante à Dallas. Devant pendant une bonne partie du match, ils n’ont pas réussi à conclure l’affaire, la faute à un Carmelo Anthony trop esseulé et maladroit dans les dernières secondes malgré un bon match (31 points, 7 rebonds). Côté Dallas, J.J. Barea a gardé son équipe à flot tout au long de la rencontre (26 points) en lieu et place d’un Dirk Nowitzki en mode arrosoir (11 points, 5/23 aux tirs).
Vainqueur 91-89, Dallas n’est pas mort et revient à égalité avec le Jazz et les Rockets !
New York dans le rythme d’entrée
New York, qui fait sans Kristaps Porzingis, rentre mieux dans son match que Dallas, privé de Deron Williams, en marquant les 8 premiers points de la soirée. Nowitzki inscrit le premier panier dans le jeu de Dallas, après 4 minutes et 6 ratés, mais NY joue avec beaucoup d’énergie et Robin Lopez permet aux siens de garder 10 points d’avance à la moitié du quart-temps (18-8). Malgré un 15/21 aux tirs des Knicks dont deux paniers de Kevin Séraphin en fin de période, Dallas n’est qu’à -6 après douze minutes (30-24).
Les deux équipes se rendent coup pour coup en deuxième quart-temps et il faut attendre cinq points consécutifs de J.J. Barea pour que Dallas passe devant à 36-35 à 6 minutes de la pause. Carmelo Anhtony parvient à garder les Knicks dans le match avec ses 14 points. À l’inverse, Dirk Nowitzki n’y arrive pas, mais s’obstine : 3/13 au tir pour lui en première mi-temps… avant de rentrer un tir primé au buzzer qui permet aux Mavs de basculer en tête avec trois longueurs d’avance (51-48). C’est clairement un miracle vue la physionomie du match…
Un J.J. Barea des grands soirs maintient les Mavs en vie
Melo inscrit 4 points d’affilée pour permettre à New York de reprendre les rênes du match à 56-53 après 2 minutes de jeu. En face, J.J. Barea prend le match à son compte : la deuxième mi-temps à peine entamée, il est en est déjà à 19 points à 8/10, 7 passes et 4 rebonds ! Mais ce sont bien les Knicks qui sont les plus réguliers dans cette partie et qui réussissent à creuser un écart de 6 points pour mener 66-60. Puis de 11 points à 2 minutes de la fin de la période. Dallas limite une nouvelle fois la casse et n’entamera la dernière partie du match qu’avec 7 points de retard (74-67).
Melo est le premier a frappé dans cette ultime période et il en est déjà à 26 points. Les deux équipes ont du mal à enchainer les paniers et le score n’évolue plus beaucoup : 80-76 à moins de 6 minutes du terme. Jusqu’à ce que Wesley Matthews ramène les locaux à un petit point sur un tir de loin. Kurt Rambis prend un temp-mort. Les Knicks résisteront-ils à ces Mavericks accrocheurs ? Il faudra attendre les ultimes secondes pour le savoir, puisque quand les Knicks prennent à nouveau 3 points d’avance, Barea plante de loin pour recoller. 86-86, 120 secondes à jouer.
New York et Melo craquent sur la fin
Justin Anderson, remarquable en défense tout au long du match, permet à Dallas de passer devant pour la première fois depuis longtemps, avant de voler le ballon des mains de Melo de l’autre côté du terrain. Mais Nowitzki manque un énième tir ouvert derrière l’arc et Anthony se charge de la sanction avec un 2+1.
Les Knicks mènent 89-88 à 60 secondes de la sirène. C’est l’inévitable meneur portoricain qui donne l’avantage aux Mavs en pénétration dans la défense gruyère new yorkaise. Celle de Dallas force Melo à prendre un tir compliqué, mais Derrick Williams attrape le rebond. Deuxième chance pour Melo à 3 points, nouveau rebond offensif pour Williams. Temps-mort New York avec 17 secondes à jouer. L’ailier reçoit à nouveau la balle mais la perd, grattée par Wes Matthews. Derrière, Ray Felton ne marque qu’un de ses lancers (91-89), donnant une chance aux Knicks de revenir, voire même de passer devant, mais Langston Galloway manque son 3 points à la sirène.
Victoire hyper importante pour Dallas qui enchaine et reste dans la course aux playoffs avant d’aller affronter Detroit dans le Michigan pour un duel qui sent la poudre. Les Knicks, qui perdent leur troisième match de rang, accueilleront Brooklyn vendredi pour le derby de la grosse pomme.