DeMar DeRozan refroidit le Heat après prolongation

Entre Heat et Raptors, c’est le chaud – froid assuré. En déplacement dans le grand Nord, la troupe de Floride a présenté un vrai danger aux suivants des Cavs dans la conférence Est. Privé de Wade, le Heat a néanmoins dû baisser pavillon au terme d’un match âprement disputé, qui s’est terminé en prolongation. DeMar DeRozan (38 points) a été le grand homme de la partie, égalant son record de saison au passage. Solides de bout en bout, les Raptors se sont offert une bonne répétition générale avant les playoffs dans quelques semaines (112-104).

DeMar DeRozan assume

Malgré l’absence de Dwyane Wade, le Heat rentre bien dans sa rencontre. Goran Dragic essaie de donner le ton avec 7 des 11 premiers points de son équipe. Dans le combat des Johnson au poste 3, James prend d’abord l’avantage en s’imposant avec sa puissance. Mais le nouvel arrivant au Heat, Joe, enchaîne 8 points d’affilée pour prouver sa forme du moment. Raptors et Heat se disputent bien le leadership du match. Kyle Lowry discret, DeMar DeRozan assume ses responsabilités en fin de période et Toronto est devant après 12 minutes (28-24).

L’écart est minime car le Heat joue parfaitement le coup. Tranquillement en embuscade, Miami ne fait pas de vague mais tout le monde participe. La seconde unité se comporte bien avec Hassan Whiteside ou encore Josh Richardson qui maintiennent la pression. En face, les Raptors continuent d’alimenter DeRozan. L’arrière All Star inscrit 10 points en deuxième quart et conclut même la période d’un dernier tir pour atteindre 17 points à la mi-temps, permettant à son équipe de rester devant (53-46). En face, c’est le duo Deng – Dragic qui cumule 21 points.

Joe Johnson bien dans son nouveau rôle

Le chassé-croisé se poursuit en deuxième mi-temps. Un peu plus saignant, le Heat prend en fait l’avantage avec un troisième quart rondement mené. Joe Johnson arrive à 16 points et fait admirer son shoot extérieur. Dans la peinture, le duel entre Whiteside et Valanciunas est assez sympathique, mais n’intervient que par intermittence. Le pivot des Raptors fait son match discrètement. Un dernier panier à trois points de Patrick Patterson réduit l’écart à sa marge la plus infime (71-70). En dernier quart, c’est la même histoire avec les deux équipes qui se rendent coup pour coup.

Kyle Lowry met enfin le nez à la fenêtre avec quelques paniers dans le périmètre et derrière l’arc mais c’est bien DeRozan qui porte son équipe dans le crunch. Si les Raptors ont repris le contrôle du match, c’est à nouveau grâce à 10 points de plus dans l’escarcelle de leur arrière, qui arrive au-dessus des 30 pions. Mais Miami ne lâche rien. DeRozan perd un ballon, Dragic inscrit ses lancers et il n’y a qu’une possession d’écart. Joe Johnson hérite du ballon chaud à 12 secondes de la fin. Il décale Deng qui rentre à trois points et décroche la prolongation (97-97).

DeRozan se fait justice lui-même

Dans la période supplémentaire, Whiteside ouvre le bal avec un gros dunk. Mais Valanciunas lui répond du tac au tac. Patterson inscrit un trois points qui crée un premier écart. Confirmé par la suite par un DeRozan inarrêtable. L’arrière de Toronto se fait justice lui-même sur la ligne des lancers, bien qu’il en rate aussi trois en route, et les Raptors s’envolent vers la victoire. Un dernier panier primé de Joe Johnson n’y changera rien, Toronto s’impose (112-104) derrière 38 points de DeRozan, record de saison égalé.

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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.