Blagueur de nature, D’Angelo Russell sait faire la part des choses

Pas toujours tendre avec ses jeunes joueurs, notamment D’Angelo Russell et Julius Randle, Byron Scott a croisé la nuit dernière la route de l’un de ses anciens poulains : Kyrie Irving, qui a joué pour Scott lors de ses deux premières années.

Comme Russell, Irving est arrivé très tôt en NBA et il lui a fallu un petit moment pour s’adapter.

« Il était comme tous les jeunes d’aujourd’hui, c’est-à-dire que c’est difficile de les traîner au gymnase, mais lorsqu’ils y sont, c’est dur de les faire sortir, » raconte le coach à ESPN à propos de Irving. « Il faisait partie de ces gars qui n’aimaient pas arriver tôt, mais une fois l’entraînement terminé, il restait encore pendant 45 minutes. »

Une mentalité qu’il retrouve chez D’Angelo Russell dont le manque de sérieux a parfois pu irriter le coach qui reconnait que le rookie a fait de gros progrès à ce niveau.

« Ils sont un peu pareils. Russell n’apprécie pas forcément d’être là 30 minutes avant tout le monde, mais il le fait. Quand l’entraînement est fini, il reste sur le terrain. Il prend des shoots et travaille son jeu. »

Agé de seulement 20 ans, D’Angelo Russell a les défauts de sa jeunesse. Le garçon aime s’amuser, faire le clown. Il est payé à faire ce qu’il aime, il s’éclate et on ne peut pas lui en vouloir de ne pas avoir encore réalisé à quel point une carrière NBA est fragile. Même si là encore, ça va mieux ces derniers temps.

« Il travaille plus dur maintenant. Avant l’entraînement, il fait toujours un peu le clown. Il s’amuse et c’est bien. Mais quand on commence, il devient sérieux. J’aime bien qu’il soit joueur. Il a 20 ans, il est encore plein d’innocence et je ne veux pas qu’il l’a perde de suite. Quand on s’entraîne, il est sérieux et il joue dur. Tant qu’il saura faire la part des choses, ça m’ira. »

Il le faudra bien s’il ambitionne de devenir le meilleur backcourt de l’histoire au côté de Jordan Clarkson.