Il vient tout juste de dépasser Charles Barkley au classement des meilleurs scoreurs de l’histoire, mais Vince Carter tient encore la forme malgré ses 39 printemps. Ayant dit au revoir à Kobe Bryant l’autre soir, il était hier sans son adversaire de toujours chez les Lakers. Du coup, il a pris sur lui… et fait le spectacle pour deux !
« Ça me rappelle des bons souvenirs »
Avec cinq tirs à trois points en l’espace de huit minutes, l’arrière vétéran des Grizzlies a quasiment plié le match à lui seul. En fait, il a eu un coup de chaud. Et même son coach ne s’en est (presque) pas aperçu…
« J’allais le remplacer par PJ Hairston qui attendait pour rentrer. Et en attendant que le changement puisse avoir lieu, Vince a ajouté deux autres trois points, pour arriver à cinq déjà. » commentait un Dave Joerger hilare, sur NBA.com. « Mais il commençait à fatiguer. Sur son cinquième tir, j’ai cru qu’il a lâché le ballon en phase descendante. C’était un tir en deux temps quasiment. »
Avec 19 points au final, Vince Carter a tout de même terminé deuxième meilleur marqueur de son équipe, juste derrière les 21 unités de PJ Hairston. Coach Joerger peut rigoler, il sait évidemment l’importance et la qualité de son arrière remplaçant.
« Je ne sais pas. J’étais très concentré et je voulais faire tout ce que je pouvais pour l’équipe. » expliquait quant à lui Carter. « Je ne sais pas si ça me fait rajeunir ou quoi, mais ça me rappelle des bons souvenirs et ça prouve que j’en suis encore capable. Les gars essayaient de me trouver, et ça m’a mis en confiance. »
« C’est l’amour du jeu qui prime »
Auteur d’un des tirs les plus lointains de l’histoire de la ligue il n’y a pas longtemps, ou d’un dunk 360 inversé (comme celui de son concours de dunks mythique en 2000… avec moins de hauteur certes) à l’échauffement récemment, Vince Carter ne boude pas son plaisir.
« C’est difficile de penser à l’après carrière, car j’aime tellement jouer. J’ai toujours ce fort désir en moi. Quand mon corps dira stop, eh bien, ce sera le moment d’arrêter. Je ne voudrais pas manquer de respect au jeu et continuer à jouer juste pour l’argent. Car ce n’est vraiment pas ça qui me motive. Une fois que tu dépasses la douzaine d’années, tout dépend de ton amour du jeu. Et c’est exactement là où j’en suis. Je veux encore bosser pour jouer au plus haut niveau. »
L’indisponibilité de Marc Gasol est un gros coup de massue sur la gueule des Grizzlies. On les voyait, au mieux, pouvoir jouer un rôle d’outsider lors des prochains playoffs. Désormais, Memphis va devoir s’arracher pour rester qualifié aux playoffs.