« C’est comme dans un couple : lorsque vous êtes avec votre femme au quotidien, et que vous vous éloignez d’elle, elle vous manque un petit peu. C’est ce qui se passe dans cette équipe, et le break nous a fait beaucoup de bien. »
C’est Pat Beverley, auteur de 18 pts dans la victoire face aux Suns, qui a choisi cette métaphore. Au bord de la crise de nerfs, les Rockets ont profité du All-Star Break pour recharger les batteries, se rapprocher de leurs amis et leur famille, pour finalement mieux se retrouver.
« Ce soir, on a joué les uns pour les autres. On était heureux de se retrouver » poursuit le meneur des Rockets, imité par Trevor Ariza, le plus régulier des Rockets depuis plusieurs semaines : « Je pense que c’est le luxe de cette pause : s’éloigner du basket. Et lorsque vous revenez, pour faire ce que vous aimez, et que vous avez toujours aimé, vous commencez à l’apprécier davantage. Et je pense que c’est ce qu’on a vu ce soir. »
« La communication a été la clé pendant tout le match, et ça doit continuer » souligne Howard.
Quant au coach, qui avait parlé d’une équipe « cassée » après le revers face aux Blazers, il parle d’une nouvelle saison qui débute.
« Le message, c’est qu’on sort d’une coupure et on a appuyé sur le bouton « reset » » conclut JB Bickerstaff sur ESPN. « Le passé, c’est le passé, et on a désormais une saison à 26 matches devant nous. La seule chose qui compte, c’est d’exploiter le potentiel de l’équipe. »