« J’ai testé toutes les places sur le banc, celui de joueur star, de role player… »
Récent retraité des parquets, Jerry Stackhouse est modeste. Il a en fait exploré beaucoup plus en profondeur le capharnaüm de la NBA.
Il a effectivement accumulé les casquettes en NBA, devenant consultant pour NBA TV et pour la télé locale à Detroit juste après sa fin de carrière. Mais, plus surprenant, il a aussi joué les solistes pour l’hymne national d’avant-match à plusieurs reprises, faisant admirer une voix aussi pure qu’une attaque du cercle de ses vertes années. Et puis, depuis cette saison, Jerry est coach Stack !
Recruté par les Raptors, l’ancienne vedette des Sixers, des Pistons ou des Wizards est passé de l’autre côté de la barrière. Et il aime ça !
« Il s’agit de se mettre à la place des autres. De les comprendre et de leur donner confiance. Et c’est ce que je fais de mieux. Je les mets en confiance. Je leur dis que leur travail va payer, qu’ils vont avoir leur chance s’ils continuent à bosser. Il faut être prêt, répéter ses gammes. J’apprécie vraiment cette nouvelle expérience. »
Coacher à North Carolina ? « Le job de rêve » !
De là à garder un oeil sur North Carolina, son alma mater ?
« Ce serait le job de rêve ! Je suis l’équipe mais non, je suis bien en NBA. J’aime le jeu à ce niveau. On verra mais bon, ce n’est pas d’actualité. »
Déjà bien lancé dans sa reconversion, Stackhouse va bientôt accueillir un de ses anciens rivaux chez les retraités NBA, en la personne de Kobe Bryant. Le gamin de 16 ans qui venait s’entraîner avec les Sixers avant sa draft durant l’été a bien roulé sa bosse…
« On le voyait sur la piste d’athlétisme. Il bossait beaucoup avec Lukie, John Lucas, quand il était à Philadelphie. On pouvait déjà constater qu’il était très sérieux avec son jeu. Et puis, il avait le talent. Le fait d’avoir grandi auprès de joueurs professionnels dès son plus jeune âge en Europe l’a aidé. Ça s’est vu au lycée. Et puis ensuite en NBA. Il est devenu l’un des plus grands joueurs de l’histoire. »