Il y a un an, les Pistons étaient au fond du trou…

Vainqueurs l’autre soir des Wolves sur leur parquet du Palace, les Pistons pointent actuellement à 18 victoires pour 15 défaites sur la saison. La troupe de Stan Van Gundy se bat donc pour décrocher une place pour les prochains playoffs, un beau revirement de situation quand on se souvient de la galère des années précédentes dans le Michigan. Il y a un an, les Pistons affichaient ainsi un bilan de 8 victoires pour 23 défaites.

« On a effectivement parcouru du chemin durant ces douze derniers mois, » relate Van Gundy sur NBA.com. « On a bien modifié notre effectif et on dispose maintenant d’un groupe de gars assez complémentaires sur le terrain et qui ont un fort caractère. Il y a une meilleure ambiance cette saison. »

Exit Josh Smith ou encore Greg Monroe, bonjour Reggie Jackson ou encore Marcus Morris. Les Pistons ont décidé, dans la plus pure veine SVG, de se baser sur un socle solide : un fort axe meneur – pivot et des shooteurs tout autour.

Un effectif équilibré… et même une marge de manœuvre !

Avec la progression constante d’Andre Drummond sous les panneaux (18 points, 16 rebonds de moyenne !) et la belle entente qui se confirme chaque jour avec l’ancien d’OKC, Reggie Jackson (20 points, 6 passes), les Pistons ont retrouvé le sourire. De plus, Kentavious Caldwell-Pope (14 points) et Marcus Morris (14 points) se sont bien adaptés à leur rôle de seconds couteaux dans l’attaque de Detroit.

Le retour aux affaires de Brandon Jennings ne pose pour le moment aucun problème. Au contraire, cela éveille l’intérêt des recruteurs et les Pistons peuvent donc désormais se prévaloir d’un avantage possible sur le marché des transferts.

« On a également réussi à former un noyau dur de joueurs que l’on va pouvoir conserver à long-terme d’un point de vue financier et on va donc pouvoir évoluer en ajoutant plusieurs pièces au fur et à mesure, selon les besoins. Il y a un an, on regardait constamment les autres effectifs et les autres salaires de la ligue pour essayer de nous améliorer un peu. Cette année, on n’a plus besoin de faire tout ça. »