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Interview Boris Diaw : « Les Warriors ont l’air inarrêtables »

boris-diawBoris Diaw n’a jamais été un joueur de statistiques, ce n’est pas une nouveauté. Mais samedi dernier, quand il a placé 16 points, 4 passes et 3 rebonds dans la victoire face à Boston, on a pu constater que l’intérieur des Spurs commençait peu à peu à trouver sa place dans la rotation intérieure rénovée de San Antonio. 

« On a aussi la capacité à chercher le titre »

Avec les arrivées cumulées de LaMarcus Aldridge et David West, deux anciens All Star, plus la présence de Tim Duncan et le recrutement de Boban Marjanovic, le capitaine des Bleus pouvait se faire un peu de souci pour son temps de jeu. A 33 ans, toujours aussi serein, Boris Diaw (6 points, 3 rebonds, 3 passes en 19 minutes de moyenne) prend les choses comme elles viennent.

Ainsi que le joli bilan des Spurs en atteste, l’intégration d’Aldridge et West s’est bien passée.

« Ça se passe très bien, ils sont tous les deux super sympas. Ils se sont super bien intégrés, tant au niveau basket qu’au niveau humain. Ils se sont bien adaptés dans le groupe. Il n’y a pas le moindre souci avec eux. Après, quant à ma propre intégration, en fait, c’est un peu comme Tony. Tony faisait partie des premières options offensives mais maintenant, il fait plus de passes et gère bien le jeu de l’équipe. C’est notre maître à jouer. On a maintenant plus de joueurs qui peuvent scorer. Il y a moins besoin de scorer. Je me contente d’être facilitateur. »

Eliminés l’an passé dès le premier tour des playoffs, au terme d’une série d’anthologie face aux Clippers, les Spurs repartent cette année à l’assaut du titre. Comme toujours à San Antonio, on place la barre très haut. Et cette saison, la troupe menée de main de maître par Gregg Popovich semble mieux armée.

« Est-ce qu’on est meilleur que l’an passé ? C’est toujours difficile de comparer, ce que je sais, c’est qu’on est bon cette année. »

« Bon » OK, mais meilleur que l’an passé ?

« C’est possible. On verra… Ça, je ne le sais pas encore, c’est l’avenir qui nous le dira. L’année dernière, on a perdu au premier tour des playoffs. L’objectif reste toujours d’aller gagner un titre. On a réussi à le faire il y a deux ans. Mais chaque année, on joue le titre ici. Golden State est est super chaud en ce moment, mais on sait aussi qu’on a la capacité à aller chercher le titre. »

« Les Warriors vont bien finir par se fatiguer »

Ce n’est pas encore le « basket champagne » de l’année du titre mais les Spurs sont néanmoins les seuls à tenir le rythme infernal imposé par les Warriors en NBA. Et, disons-le au passage, bienheureux justement d’être dans l’ombre des champions en titre pour fourbir leurs armes sans attirer l’attention sur eux.boris-diaw-tony-parker

« On savait que ça allait prendre du temps de toute façon. En attaque, c’est pas mal par moments, mais on a encore parfois du mal à se trouver. C’est la défense qui nous a permis de bien débuter la saison. On a de bons moments en attaque où c’est bien huilé, ça tourne bien. Et puis, il y a d’autres moments ça coince un peu mais c’est normal. On sait que ça va prendre un petit peu de temps. On sait que ça va aller en s’améliorant au fur et à mesure de la saison. »

Justement, les Warriors, Boris les suit avec un oeil attentif. Comme tout le monde, il est impressionné par leur démonstration de force en ce début de saison.

« C’est sûr que le début de saison de Golden State, c’est quelque chose de particulier et d’exceptionnel parce que ça n’a jamais été fait avant. On ne sait pas quand ils vont perdre. Ils vont peut-être aller battre le record du nombre de victoires de suite, et c’est pas mal du tout. Ils vont bien finir par se fatiguer. La façon dont ils jouent maintenant, ils ont l’air inarrêtables. »

« J’adore Stephen Curry »

Au centre de l’artillerie lourde des Californiens, le MVP en titre, Stephen Curry. Un joueur spectaculaire qui plaît à l’esthète du basket qu’est Diaw.

« C’est le meilleur en ce moment, c’est clair. Il est impressionnant. En plus, j’adore ce type de joueur. Après, est-ce qu’il est meilleur que Kobe, LeBron James ou Kevin Durant qui eux ont la taille et pouvaient dominer athlétiquement ? Alors, oui, Curry, il est quand même hyper rapide mais il ne domine pas physiquement, il domine par le basket, par le talent, c’est ça qui le rend si impressionnant. En fait, ça me rappelle l’époque où je jouais avec Steve Nash. Quand il a dominé plusieurs saisons comme ça, avec ses deux titres de MVP de suite, c’est dans le même style. »

Dans l’ombre des Warriors, les Spurs préparent donc méticuleusement leur montée en puissance. Leur effectif regorge, comme toujours, d’un savant mélange d’expérience et de jeunesse. Parmi les nouveaux arrivants, Boban Marjanovic a marqué les esprits cette semaine avec un match à 18 points, son record personnel pour son 11e match en NBA.

« J’ai connu Gheorge Muresan à Pau. C’était déjà très impressionnant à l’époque. C’est un peu du même calibre. Il est capable de prendre des rebonds, de dunker sans sauter, mais il a aussi un très bon toucher. Il peut shooter à mi-distance avec de très bonnes mains près du cercle. C’est clair que c’est un joueur à part. »

Jouer contre Gregg Popovich… avec les Bleus ?

Du côté des vétérans, Manu Ginobili fait encore belle figure malgré ses grandes hésitations à raccrocher les baskets. L’arrière albiceleste est encore le 4e meilleur scoreur des Spurs avec 11 points de moyenne en 20 minutes de jeu.

« Manu, il est encore chaud. Il n’est pas loin de la quarantaine, comme Tim qui en a 40, mais il a toujours autant de peps. Il fait moins de matchs que par le passé. Par exemple, il ne fait pas les back-to-back, mais quand il joue, c’est encore Manu. On a un petit concours entre nous au niveau des dunks en match. Et pour l’instant, il me bat 2-0… J’en ai mis un récemment, mais ils ne veulent pas me le compter ! (rires) »

En tout cas, Boris Diaw et les Spurs sont encore une fois des prétendants directs au titre. Dans une conférence Ouest qui a baissé de niveau, par rapport à l’incroyable concurrence de la saison passée, San Antonio reste toujours au-dessus de la mêlée. Avec son savoir-faire, ses traditions, son expérience… Toutes ses valeurs fondamentales incarnées par le grand gourou, Gregg Popovich.

Récemment nommé à la tête de Team USA pour prendre la suite de Coach K après les prochains Jeux Olympiques, Boris Diaw pourrait bien retrouver son coach à l’année sur un banc adverse en compétitions internationales… ou pas ?

« Ce serait sympa. Mais ça voudrait dire qu’il faudra tenir jusqu’en 2019 [pour la prochaine Coupe du Monde, ndlr]. C’est tellement loin qu’on n’y pense pas encore… »

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