Si tous les yeux sont rivés sur le parcours parfait de Golden State, San Antonio poursuit en toute discrétion son bonhomme de chemin et c’est plutôt concluant : deuxième de la ligue et de l’Ouest avec 16 victoires en 20 matchs, les Spurs sont déjà efficaces mais pour Gregg Popovich, ils ne sont pas encore d’attaque, littéralement parlant, et cela pourrait encore durer.
« C’est la défense qui nous maintient dans le coup »
« Notre principale préoccupation concerne la cohésion des joueurs, sur et en dehors du terrain : comment ils jouent ensemble, se complètent et s’acceptent les uns les autres » a t-il expliqué à la télévision locale. « C’est tout ce dont il s’agit. Cela va bien au-delà des simples systèmes. Comme tout le monde, nous voulons gagner de suite mais nous ne voulons pas le faire au dépens de certaines étapes. Nous allons essayer plusieurs combinaisons sur le terrain et voir comment les gars jouent ensemble. Avec la configuration de cette saison, il y a tellement de bonnes équipes que vous ne voulez pas d’emblée vous enfermer dans un schéma. »
Depuis le début de saison, joueurs et staff ne cessent de répéter que l’équipe est encore en phase de rodage en raison de l’intégration des nouveaux arrivants. Le discours de Gregg Popovich est le même et la défaite face aux Bulls en début de semaine n’entame donc en rien ses convictions.
« Globalement, notre attaque est en chantier. Elle ne sera sans doute pas bonne avant le mois de mars. » affirme t-il au San Antonio Express News. « Ce n’est pas vraiment constant et rythmé, mais nous jouons dur en défense et c’est ce qui nous maintient dans le coup.
Meilleure défense de la ligue, et de loin, avec 88.5 pts en encaissés par match, les Spurs ne sont en effet que la 19e attaque de la NBA avec 98.9 pts/m. La marge de progression est donc bel et bien réelle et ce n’est probablement pas une bonne nouvelle pour le reste de la ligue. Vivement le mois de mars.