D’Angelo Russell, l’apprentissage dans l’adversité

Depuis sa draft, D’Angelo Russell catalyse tous les espoirs des fans des Lakers pour les années à venir. Mais le chemin est long et ses débuts dans la grande ligue sont difficiles, pas forcément aidé par un Kobe Bryant qui peine à s’effacer.

Néanmoins, l’ancien meneur d’Ohio State ne se dégonfle pas et continue son apprentissage. Face aux Wizards de John Wall, il a su mettre son équipe sur les bons rails en jouant juste : 13 points et 4 passes pour une belle victoire des Lakers.

« Il joue de mieux en mieux, » avoue Byron Scott après la rencontre. « Il a encore beaucoup de progrès à faire, notamment en défense mais il n’y a pas que lui. Tous les gars doivent s’y mettre et ça commence par les extérieurs. »

Byron Scott : « Avec ce garçon, je dois partir de rien »

Si l’on ne prend pas en compte les statistiques, c’est surtout dans l’attitude et dans la maturité que la nouvelle vedette rassure. Encore une fois opposé à un meneur All-Star (comme sur 9 de ses 18 premiers matches en NBA), il apprend à gérer tous les aspects du jeu.

« J’essaye de développer une bonne relation avec les arbitres car (John Wall) est très bon pour prendre le contact et forcer les fautes, » explique le rookie. « J’essaye de repousser les limites qu’ils me fixent, sans concéder de fautes. »

Tout n’a pas été parfait. John Wall a tout de même marqué 34 points et distribué 11 passes décisives. Mais le (futur ?) numéro 1 des Lakers est sur la bonne voie. Byron Scott, qui a dû gérer de jeunes meneurs comme Chris Paul ou Kyrie Irving par le passé, sait que les choses sont différentes avec lui.

« Ces gars-là étaient un peu plus matures et développés que ne l’est D’Angelo Russell en ce moment, » explique le coach des Lakers. « Ils étaient déjà prêt à jouer en NBA quand ils sont arrivés, il n’y avait pas grand-chose à faire à part leur donner le ballon et dire : « fais ci, fais ça ». Avec ce garçon, je dois partir de rien, mais je pense toujours qu’il sera un sacré bon joueur. »

Depuis le début de saison, D’Angelo Russell dépasse timidement les 10 points et 3 passes décisives de moyenne. Toujours en délicatesse avec son shoot, il tente de ne pas forcer les choses et de progresser sur l’ensemble de son jeu. Alors que cette année est déjà perdue pour des Lakers, plus concentrés sur le jubilé de Kobe Bryant, le rookie doit prendre son mal en patience et continuer à travailler en attendant son tour.