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La course au MVP : y a-t-il déjà eu un MVP élu à l’unanimité ?

NBA: NOV 19 Warriors at ClippersChaque mardi, Basket USA vous propose le Top 5 des candidats au titre de Most Valuable Player 2016.

Comme l’ont souligné plusieurs d’entre vous, si les Warriors continuent comme ça, le trophée reviendra à Stephen Curry sans véritable contestation possible. Du coup, on s’est demandé si un joueur avait déjà fait l’unanimité dans l’histoire des MVP et on s’est aperçu que cela n’était encore jamais arrivé.

Aucun joueur n’a jamais remporté 100% des suffrages

Avant 1980, il est important de rappeler que ce n’était pas les journalistes mais les joueurs qui votaient pour élire le MVP et le moins qu’on puisse dire, c’est que jusqu’à cette date, peu de MVP peuvent se vanter d’avoir remporté une forte majorité.

En fait, le record appartient à Kareem Abdul-Jabbar, élu en 1971 avec 86.9% de « first seed » (votes pour la première place) soit 133 des 153 possibles. Il est le seul joueur (en 1971 donc, mais aussi en 1980 – 66.5%), avec Wilt Chamberlain (1967 – 76.2%) et Bob Pettit (1959 – 72%) à avoir remporté plus de deux tiers des voix.

Etonnamment, KAJ est également le détenteur du plus petit score de l’histoire puisqu’il a été élu avec 28.1% de votes pour la première place en 1976 ! Cette année-là, pas moins de 29 joueurs avaient fini avec au moins un point…

En fait, sur les 25 joueurs nommés MVP entre 1956 et 1980, seuls 14 d’entre eux ont été élus avec plus de 50% de « first seed ». De 1980 à nos jours, ce ratio est de 29 sur 35.

Shaquille O’Neal et LeBron James, recordmen all-time

Est-ce parce que le vote fut confié aux journalistes à partir de cette année-là ? Difficile de répondre mais le fait est que depuis 1981, ils sont 20 (sur 35 donc) à avoir été élus avec au moins deux tiers de « first seed ».

En fait, seuls Tim Duncan en 2002 (45.2%), Steve Nash en 2006 (45.2%), Julius Erving en 1981 (40.6%) et Karl Malone (37.3% en 1999) ont fini sous les 50%. Pour Magic Johnson en 1990, ce fut même pire (29.3%) puisqu’il est le seul à avoir remporté le titre de MVP alors qu’il n’était pas celui qui avait collecté le plus de « premières places ».

À l’opposé, on trouve en revanche 12 MVP à plus de 90% et sept d’entre ont obtenu leur trophée dans les années 2000. C’est justement le cas des deux recordmen de l’histoire : Shaquille O’Neal en 2000 avec 120 voix sur 121 (un vote pour Allen Iverson) et LeBron James en 2013, avec également 120 voix sur 121 (attribuée à Carmelo Anthony).

Jusqu’ici, ils sont les deux seuls à être passés à un vote du grand chelem.

72 victoires et pas d’unanimité ?

Derrière eux : Kevin Garnett en 2004 (97.6%), Kevin Durant en 2014 (95.2%), LeBron James en 2010 (94.3%) et 2009 (90.1%), Larry Bird en 1985 et 1986 (93.6% à chaque fois), Derrick Rose en 2011 (93.4%) et Moses Malone en 1983 (92%).

À eux tous, ils représentent presque tous les joueurs élus à plus de 90%. En fait, il nous en manque juste un mais celui-ci, on se l’était gardé de côté exprès. Il s’agit de Michael Jordan en 1996 et si le cas de Sa Majesté nous intéresse particulièrement, c’est justement parce que c’est cette année-là que les Bulls avaient réalisé le record de victoires sur une saison (72v-10d). Record plus que jamais menacé par les Warriors.

Cette année-là, Michael Jordan avait remporté le trophée à la quasi-unanimité puisque 109 des 113 journalistes (96.5%) l’avaient placé sur la plus haute marche (Anfernee Hardaway, Karl Malone et Hakeem Olajuwon se partageaient les 4 autres). Il s’agit tout de même du quatrième meilleur score de l’histoire.

L’an dernier, Stephen Curry s’en était tiré avec 76.9% des voix, il s’agissait du 17e score de l’histoire.

1. Stephen Curry

Bilan : Warriors – 19v-0d – 1er à l’Ouest
Stats : 34.4min, 31.6pts, 5.2rbds, 6.0pds, 2.5ints, 0.2ct, 3.5bps, 51.2% tirs, 44.5% 3pts, 94.1% LF

Nous sommes certainement tous d’accord pour dire que Stephen Curry est toujours incontesté de cette course et pour s’en convaincre, il suffit simplement de jeter un coup d’œil au bilan des Warriors et à ses stats.

Depuis plusieurs jours, nous n’avions même plus le loisir de voir Curry fouler les parquets dans le quatrième quart-temps. Cette nuit, face à Utah, il a cette fois-ci dû rester un peu plus longtemps sur le terrain et c’est justement lui qui a scellé la victoire de son équipe. Ça en devient écœurant pour les autres.

2. LeBron James

Bilan : Cavs – 13v-4d – 1er à l’Est
Stats : 36.5min, 25.6pts, 7.5rbds, 6.6pds, 1.3int, 0.5ct, 3.1bps, 49.8% tirs, 30.0% 3pts, 67.4% LF

Joueur le plus clutch de la saison jusqu’ici, il n’y a pas grand-chose que James ne fasse pas pour maintenir ses Cavs en tête de la conférence Est. Motivé par la quête d’une troisième bague, il est prêt à tout mais attention car cette attitude, certes admirable, présente deux risques.

Le premier, c’est que les Cavs tombent encore plus dans la « James dépendance » et le second, c’est qu’il ne s’économise pas (6e temps de jeu) alors qu’il n’est pas loin de faire son entrée dans le Top 50 des minutes jouées en carrière.

3. Paul George

Bilan : Pacers – 11v-5d – 2e à l’Est
Stats : 35.9min, 27.3pts, 8.2rbds, 4.4pds, 1.6int, 0.2ct, 3.7bps, 45.9% tirs, 45.5% 3pts, 85.5% LF

Elu joueur de la semaine à l’Est, PG continue de nous impressionner. Son année blanche, il l’a mise à profit et ça se voit : 32 sur 58 (soit 55.2%) à 3-pts sur les sept derniers matches !

De plus, le différentiel des Pacers en fonction de sa présence ou non sur le terrain est tout simplement incroyable et si la franchise de Larry Bird est actuellement deuxième à l’Est, elle le doit en grande partie à cet homme.

4. Kawhi Leonard

Bilan : Spurs – 14v-4d – 2e à l’Ouest
Stats : 34.7min, 22.2pts, 7.8rbds, 2.5pds, 1.9int, 1.3ct, 1.4bps, 51.6% tirs, 47.1% 3pts, 86.0% LF

Premier joueur des Spurs depuis Tony Parker en 2012-2013 a tourné à plus de 20 points de moyenne, Kawhi Leonard est aussi, avec Durant, le seul joueur de l’histoire (avec Kiki Vanderweghe des Blazers en 1986-87) à atteindre la vingtaine de points tout en shootant à 50% en général, 45% à 3-pts et 85% au LF.

L’ailier des Spurs continue tranquillement son ascension et même s’il n’a pas pu empêcher la défaite des siens cette nuit face aux Bulls, on a bien vu que Jimmy Butler avait eu toutes les difficultés dans son duel avec lui, confirmant que Leonard est bien une référence parmi les « two-way players ».

5. Kevin Durant

Bilan : Thunder – 11v-7d – 3e à l’Ouest
Stats : 35.2min, 28.4pts, 7.4rbds, 3.4pds, 0.9int, 1.8ct, 2.5bps, 52.2% tirs, 47.3% 3pts, 91.1% LF

Il prend peut-être autant de rebonds que son meneur, marque à peine plus que lui, distribue moins les passes, mais l’impact de Kevin Durant sur le jeu de Thunder apporte plus d’équilibre à la franchise d’OKC et ce n’est par pour rien qu’il a été élu joueur de la semaine à l’Ouest.

Ce n’est pas une punition contre Russell Westbrook. Le MVP 2014 remet juste les pendules à l’heure et plus que de savoir lequel est le plus « valuable », l’essentiel pour le Thunder réside bien dans le fait que ce duo là peut les emmener loin.

Mentions spéciales

Draymond Green, Blake Griffin, Kevin Love, Kyle Lowry, Paul Millsap et Russell Westbrook.

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