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La course au MVP : deux MVP dans la même équipe, ça existe ?

NBA: OCT 30 Thunder at MagicChaque mardi, Basket USA vous propose le Top 5 des candidats au titre de Most Valuable Player 2016.

Puisque nous n’en sommes qu’au début de la saison, nous avons tout le loisir d’imaginer différents scénarios. Du coup, comme Russell Wesbrook apparait pour l’instant comme un candidat crédible et puisqu’il évolue aux côtés de Kevin Durant, MVP en 2014, on s’est demandé s’il était déjà arrivé dans l’histoire que deux joueurs d’une même équipe remportent ce trophée.

On parle ici de deux joueurs qui évoluent déjà ensemble au moment de remporter le titre et pas de ceux qui se sont croisés à un moment de leur carrière. Par exemple, Steve Nash (2005 et 2006) et Dirk Nowitzki (2007) ont joué ensemble, mais c’était avant d’obtenir leur récompense, de 1998 à 2004.

A l’inverse, Karl Malone (1997 et 1999) et Shaquille O’Neal (2000) faisaient déjà partie des MVP lorsqu’ils ont joué ensemble, en 2003-04, mais ils ont chacun remporté le trophée dans leur coin. Théoriquement, il y avait même trois MVP sur le terrain puisque Kobe Bryant ajoutera son nom à la liste quelques années plus tard (2008).

Enfin, il y a les cas de Moses Malone, MVP en 1983 au côté de Julius Erving, déjà MVP quelques années plus tôt (1981) avant que Malone ne le rejoigne. Même chose pour Oscar Robertson (MVP 1964 avec Cincinnati), qui rejoindra Milwaukee en 1970-71, l’année où son coéquipier, Kareem Abdul-Jabbar, décrochera le premier de ses 6 titres. Sans oublier LeBron James, MVP en 2010 alors que le Shaq venait de le rejoindre aux Cavs. Ou encore Charles Barkley, parti rejoindre Hakeem Olajuwon aux Rockets en 1996.

Deux exemples mais…

En fait, pour le cas qui nous intéresse, on ne dénombre que deux exemples. Le premier, c’est celui de Bob Cousy et Bill Russell à la fin des années 50. En 1956-57, alors que Bill Russell est rookie, Cousy décroche son premier et unique titre de MVP à 28 ans. L’année suivante, il est imité par Russell (23 ans) qui en remportera ensuite 4 de plus dont 3 toujours aux côtés de Cousy.

Le second, c’est celui de Kareem Abdul-Jabbar et Magic Johnson. Déjà MVP cinq fois, « KAJ » remporte son sixième et dernier titre de MVP de la saison à 32 ans, en 1980, alors que Magic est un rookie (et sera par ailleurs élu MVP de la finale cette année-là). Sept ans plus tard, c’est au tour de Magic (27 ans) d’être couronné alors qu’Abdul-Jabbar est toujours dans l’équipe malgré ses… 39 ans.

Le phénomène s’est donc déjà produit mais vous l’aurez compris, tous les protagonistes avaient un écart d’âge significatif, ce qui n’est pas le cas de Durant et Westbrook, tous deux âgés de 27 ans depuis peu (29 septembre pour Durant, 12 novembre pour Wesbrook).

De plus, et c’est en ça que ce serait une première, ils ont tous les deux été draftés par leur franchise actuelle, en l’occurrence OKC. Ce qui n’était pas le cas de Jabbar aux Lakers. Ni, et on le sait moins, de Bill Russell, drafté par les Saint Louis Hawks et échangé à Boston le soir de la draft.

1. Stephen Curry

Bilan : Warriors – 11v-0d – 1er à l’Ouest
Stats : 35.1min, 33.4pts, 5.1rbds, 5.6pds, 2.5ints, 0.3ct, 3.1bps, 51.7% tirs, 45.2% 3pts, 93.0% LF

Même s’il a commencé très fort, on n’imaginait pas que Stephen Curry serait toujours en tête des meilleurs marqueurs de la ligue après 10 matches…

Bien parti pour exploser son propre record de 3-pts, ses pourcentages au tir sont toujours hallucinants malgré un très gros volume de shoots (16 sur 39 à 3-pts sur les 3 derniers matches !) et si les Warriors, toujours invaincus, font aussi bien que la saison passée, il sera difficile de lui refuser le doublé.

2. LeBron James

Bilan : Cavs – 8v-2d – 1er à l’Est
Stats : 36.3min, 27.0pts, 6.8rbds, 6.4pds, 2.0ints, 0.7ct, 3.3bps, 50.5% tirs, 26.3% 3pts, 60.5% LF

La semaine dernière, on se demandait si LeBron James pouvait encore se mêler intimement à la course comme il le fait depuis maintenant 10 ans (dans le Top 5 des votes depuis 2006). Une semaine après, nous nous excusons d’avoir douté de vous King James.

Certes, ses pourcentages à 3pts et aux lancers ne sont pas fantastiques et les stats, bien qu’excellentes, frôlent un peu moins l’extraordinaire, mais si Cleveland est actuellement en tête à l’Est, c’est bien grâce à cet homme et à son impact incroyable sur tous les compartiments du jeu.

3. Russell Westbrook

Bilan : Thunder – 6v-5d – 6e à l’Ouest
Stats : 34.9min, 26.7pts, 7.7rbds, 10.6pds, 2.3ints, 0.3ct, 5.2bps, 45.8% tirs, 36.5% 3pts, 82.3% LF

Les deux défaites consécutives d’OKC l’ont privé de la deuxième place de notre classement, mais on doit dire que Russell Westbrook nous impressionne. Enfin… il fait du Westbrook : beaucoup de points, beaucoup de rebonds, beaucoup de passes et… beaucoup de balles perdues. Plus de 5 par match. Impossible d’être MVP avec de tels déchets.

Sixième meilleur marqueur de la ligue alors qu’il a comme coéquipier le dauphin de la catégorie, meilleur passeur de la saison et meilleur rebondeur chez les arrières, Westbrook est le seul joueur depuis Oscar Robertson à tourner à au moins 25 points, 5 rebonds et 10 passes.

4. Blake Griffin

Bilan : Clippers – 6v-4d – 5e à l’Ouest
Stats : 34.1min, 26.6pts, 9.0rbds, 4.3pds, 0.8int, 0.5ct, 1.7bp, 55.8% tirs, 00.0% 3pts, 76.1% LF

Pas formidable contre Dallas, expulsé contre Phoenix, Griffin s’est racheté face aux Pistons en frôlant pratiquement le triple-double (34 pts, 8 rbds, 9 pds), permettant ainsi aux Clippers de renouer avec le succès.

Aspect de son jeu parfois oublié, il retrouve petit à petit sa place de meilleur passeur chez les intérieurs puisque seul Draymond Green fait mieux que lui dans l’exercice. L’an dernier, il avait fini premier parmi tous les ailiers-forts et pivots.

5. Kawhi Leonard

Bilan : Spurs – 8v-2d – 2e à l’Ouest
Stats : 33.1min, 21.6pts, 7.7rbds, 1.6pd, 1.9int, 1.3ct, 1.4bp, 52.6% tirs, 38.2% 3pts, 87.5% LF

Kawhi Leonard, c’est un peu monsieur « zéro déchet ». Il est bon scoreur, ses pourcentages sont plus que corrects, il est présent dans tous les domaines, défend comme une sangsue et sait même se montrer spectaculaire. A la limite, on peut juster lui reprocher de faire peu de passes, même si ça ne signifie pas forcément qu’il soit un mauvais passeur.

Avec Tim Duncan et Tony Parker en retrait ou un LaMarcus Aldridge qui cherche encore ses marques, Leonard est l’assurance tous risques des Spurs, actuellement deuxième à l’Ouest.

Mentions spéciales

Eric Bledsoe, DeMarcus Cousins, Andre Drummond, Kevin Durant, Paul George et Paul Millsap.

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