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Gregg Popovich : « Je n’aurais pas tenu un mois à la place de Brett Brown »

NBA: San Antonio Spurs at Philadelphia 76ersVoilà trois saisons que Brett Brown est à la tête des Sixers et son bilan chiffré est calamiteux : 37 victoires pour 137 défaites. Rares sont ceux qui survivent aussi longtemps en NBA avec de tels résultats mais la position de l’entraîneur est particulière puisque sa direction ne lui demande pas de gagner dans l’immédiat.

Depuis son arrivée à Philadelphie, la fonction de Brett Brown est simplement de former la jeunesse de l’équipe et d’espérer un franchise player lors de la Draft suivvante. Forcément, après des années à assister Gregg Popovich dans une équipe d’élite comme les Spurs, ce cahier des charges peut surprendre et c’est justement pourquoi le coach texan vient de nouveau en soutien à son ancien assistant.

« Honnêtement, j’ignore qui d’autre que lui pourrait faire ce qu’il fait avec Philadelphie. Je ne le pourrais pas. Je n’aurais pas tenu un mois. Et je ne parle pas de cette saison. Je n’aurais pas tenu un mois dès la première saison, » plaisante à moitié Gregg Popovich auprès de Philly.com.

« Ses gars se battent de la première à la dernière minute »

Cette fonction de coach formateur, similaire à celle d’un entraîneur du Centre Fédérale en Nationale 1, Brett Brown l’incarne à merveille. Il enseigne sans rechigner les rigueurs du jeu professionnel à des jeunes recrutés en fonction des desiderata de son General Manager. Même si tous ne sont pas encore là (Joel Embiid, Dario Saric) ou partent en cours de route (Michael Carter-Williams), et même si l’effectif fut sans cesse remanié, Brett Brown reste enthousiaste et perfectionniste bien qu’en l’état, l’équipe en place ne lui permette pas de faire des miracles.

« Il adore coacher cette équipe. En fait, il adore le faire d’une manière très sincère et humble car concrètement, tout ce dont il s’agit, c’est d’établir un cadre, sans brûler les étapes, » poursuit Pop. « Il sait comment procéder. C’est un excellent communicant et cela se voit dans la manière dont ses gars jouent. Ce ne sont pas les joueurs les plus talentueux du monde et cinq ou six de ses plus gros talents ne sont même pas là. Je les ai regardés jouer contre Oklahoma City et d’autres matchs, et ils jouent de la première à la dernière minute. C’est vraiment une preuve de réussite pour lui. Dans cette ligue, quand on perd beaucoup de matchs, souvent les équipes finissent par tanker. Mais eux continuent de jouer à un certain niveau. Le fait qu’ils ne soient pas aussi talentueux que d’autres équipes est anecdotique. Leur éthique de travail témoigne de leurs personnalités et de la capacité de Brett à les maintenir au combat afin de progresser. Je trouve cela admirable. Je ne dis pas ça pour essayer de l’aider ou parce que c’est mon ami. C’est la vérité. Ils sont chanceux de l’avoir avec eux. »

Avec dix revers en autant de matchs, la saison risque d’être encore très longue du côté de Philadelphie mais l’important n’est pas là. En juin, Philadelphie aura entre trois et quatre premiers tours de draft et si tout se déroule bien, l’équipe pourra compter sur les arrivées de Joel Embiid et Dario Saric.

Sam Hinkie devrait ainsi disposer des derniers éléments nécessaires pour enfin construire une équipe compétitive. Si cela se produit, espérons simplement qu’il maintienne aussi sa confiance en l’entraîneur actuel pour assurer le suivi de la seconde partie de ce projet à très long terme. Pour l’heure, Brett Brown est sous contrat jusqu’en 2017.

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