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Les clés du bon début de saison de Portland

lillard-kingsÀ l’instar de Detroit à l’Est, Portland est la bonne surprise de la côte Ouest pour cette première semaine de saison régulière. Avec un bilan de 4 victoires pour 2 défaites, les Blazers se retrouvent 1er de leur division, avec un meilleur bilan que les Spurs, le Thunder ou encore le Jazz.

En fait, depuis le début de saison, une seule équipe a dominé Portland : les Suns, par deux fois. Bien sûr, il est évidemment trop tôt pour parler de révélation de la saison ou de playoffs, mais Basket USA vous explique pourquoi Portland a déjà gagné quatre matches sur six.

Deux scoreurs à l’arrière

Dans nos previews, nous avions mis une première piécette sur Damian Lillard pour décrocher le titre de meilleur scoreur, et une autre sur CJ McCollum pour le trophée de Most Improved Player. Pour l’instant, les deux confirment tout le bien que l’on pensait de leur association, et leur qualités offensives font des dégâts. Clairement, ils ne sont pas complémentaires, et McCollum serait sans doute 6e homme si Henderson n’était pas blessé.

Ils ont le même profil, capables d’être très adroits de loin, et de sanctionner en pénétration. Ce ne sont pas non plus des grands passeurs. Ils distribuent le jeu lorsqu’ils ne peuvent pas créer leur tir. Mais ce sont deux formidables attaquants, et c’est très rare de voir deux arrières de petite taille dominer à ce point l’attaque de leur équipe. Avec 50 points cumulés, ils forment le second duo le plus efficace de la NBA derrière la paire Durant-Westbrook.

Pour le Jazz et les Grizzlies, ce fut cette semaine une équation impossible à résoudre. Si on se concentre sur Lillard, c’est McCollum qui sanctionne. Et vice versa. Et comme les deux compères frôlent les 50% aux tirs et à 3-points, Portland crée la surprise.

Des intérieurs disciplinés

Pour libérer Lillard et McCollum, Terry Stotts et son staff ont recruté des intérieurs de devoir. Aucun intérieur n’a le potentiel de LaMarcus Aldridge, mais en revanche, ce sont de vrais joueurs de mission. Meyers Leonard, Mason Plumlee ou encore Ed Davis posent des écrans efficaces, très haut sur demi-terrain. Que ce soit à l’aile ou face au panier, leurs écrans déclenchent l’attaque, et surtout déséquilibrent la défense. C’est extrêmement basique mais avec des attaquants comme Lillard et McCollum, il n’y a pas besoin de plus. On l’a vu face à Utah et Memphis, Plumlee, Leonard et Vonleh peuvent jouer le pick-and-pop pour créer un danger supplémentaire à l’extérieur, et libérer de l’espace pour les pénétrations de McCollum et Lillard. Alors que la tendance est de jouer avec un ailier-fort fuyant, Portland choisit de jouer avec des intérieurs qui s’écartent peu. Sauf pour poser de gros écrans…

Une attaque espacée

Avec deux arrières qui prennent 16 tirs à 3-points par match, l’attaque de Portland mise sur le spacing, et Stotts insiste pour que ces deux scoreurs occupent bien l’espace. Le jeu à deux entre Lillard et McCollum est quasi inexistant. Chacun occupe sa partie du terrain, et ça écarte la défense au maximum. Les intervalles sont plus larges, et une défense trop statique (comme Memphis par exemple) souffre. Dans un tel système, il est important d’avoir des ailiers de type « slasher ». C’est justement le profil d’Al-Farouq Aminu et de Moe Harckless. Ce sont des dévoreurs d’espace, et Aminu a, pour l’instant, parfaitement repris le rôle de Batum.

Une défense compacte

Disons-le clairement : Damian Lillard et CJ McCollum ne sont pas des grands défenseurs. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si Portland s’est incliné deux fois face à Phoenix, une formation qui, comme eux, s’appuient sur deux arrières de « petite taille », Eric Bledsoe et Brandon Knight. En revanche, la frontline est très intéressante, avec une défense presque à plat, qui rappelle une zone 2-3. Portland mise sur la mobilité de ses intérieurs pour sortir sur les corners ou venir aider. Quant à Aminu, c’est celui qui donne l’exemple, et qui perturbe l’attaque adverse. Il oriente bien pour les prises à deux, et surtout il rattrape les brèches parfois laissées par Lillard ou McCollum.

Un groupe revanchard

Lorsqu’on joue dans une équipe en reconstruction, c’est souvent l’occasion de se montrer. Tous les joueurs de Portland l’ont compris. Autour de Lillard, la plupart des joueurs ont une revanche à prendre. On pense à Plumlee, que les Nets n’ont pas voulu conserver. À Vonleh, que Charlotte a laissé filer. Ou encore Harkless et Davis, pas désirés non plus au Magic et aux Lakers. Tout cela donne, bien évidemment, un collectif à reconstruire, mais c’est plus facile avec des joueurs qui ont une occasion en or de récupérer du temps de jeu et de se montrer. C’est exactement le cas de McCollum qui piaffait d’impatience depuis deux saisons, ou encore de Crabbe.

Un effectif homogène

Alors même qu’il manque encore Gerald Henderson et que Chris Kaman n’a repris que la nuit dernière, les Blazers peuvent s’appuyer sur huit joueurs interchangeables avec seulement trois joueurs à 30 minutes et plus, et cinq joueurs qui jouent entre 20 et 25 minutes. Dans un groupe jeune et en reconstruction, tout le monde a sa chance. Lorsque Henderson sera de retour, et que Vonleh trouvera ses marques, Stotts pourra s’appuyer sur 10-11 joueurs, dont 8 sont quasi interchangeables. Le cinq de départ semble fixé : Lillard-McCollum-Aminu-Leonard-Plumlee. Deux joueurs pourraient venir bousculer cet ordre établi : Henderson comme deuxième arrière plus classique, et Vonleh comme ailier-fort fuyant.

Un coach de qualité

Enfin, si Portland surprend, c’est parce que la franchise peut compter sur un coach qui sait tirer le meilleur de ses joueurs. Ces dernières années, on avait un peu oublié qu’au complet, Portland jouait les yeux dans les yeux avec n’importe quelle franchise de l’Ouest. Malheureusement, les blessures de Matthews ou Aldridge ont coûté cher dans le sprint final…

Même si le jeu pratiqué peut sembler basique (pick-and-roll à outrance), Stotts s’appuie d’abord sur les qualités de ses joueurs. Inutile de faire compliqué lorsque le jeu s’appuie sur deux gros talents à l’arrière, et des intérieurs de devoir. Il insiste aussi sur le mouvement sans ballon, et le jeu dans le dos de la défense. Face à Portland, il faut être vigilant car les écrans viennent dans le dos, les joueurs coupent ligne de fond… Et ce alors que Lillard ou McCollum attaquent la raquette. Ça paraît simpliste mais ça demande beaucoup de concentration.

Les Blazers défendent aussi plutôt bien en ce début de saison. Leonard et Plumlee sont très athlétiques, et ils intimident, et Stotts a pris le parti de densifier la raquette. Ils vont souffrir face à des ailiers-forts qui dégainent à 3-points, ou des meneurs de jeu agressifs et scoreurs. Mais pour l’instant, ça tient la route…

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