On le sait et on l’a vu, ça va courir aux Wizards cette année et c’est à John Wall, en tant que meneur de jeu, qu’incombera la responsabilité de donner le rythme.
Or pour tenir sur la durée, le jeu « up-tempo » nécessite une condition physique irréprochable et selon le meneur des Wizards, ce n’est pas encore le cas.
« Je ne sais pas [à quel point ils sont loin de l’état de forme idéal]. Personne dans notre équipe n’en est proche pour l’instant. En fait, même mon état de forme de la saison passée ne serait pas suffisant pour le système que nous essayons de mettre en place actuellement. »
En ce sens, il aurait aimé donc connaître plus tôt le plan de son coach.
« Si je l’avais su au début de l’été, j’aurais ajouté certaines choses à mes entraînements, » déplore-t-il auprès de CSN. « On ne le savait pas avant d’arriver au training camp. »
Heureusement, c’est justement à cela que sert la présaison et pour l’instant, les Wizards tiennent la cadence offensivement avec plus de 122 points inscrits en moyenne en trois matches. Mais le plus dur pour John Wall, c’est surtout en défense.
« On a montré qu’on pouvait le faire en attaque mais quand vous marquez aussi facilement et que vous obtenez des tirs ouverts vous avez tendance à oublier la défense. Le plus important pour nous, c’est de connaître nos schémas défensifs sur le bout des doigts. »
Pour l’instant, les Wizards encaissent 103.3 points par match et laissent leurs adversaires shooter à 45.8%. Rien de bien catastrophique. Surtout qu’ils ne perdent que très peu de ballons (12 en moyenne), mais concèdent en revanche trop de rebonds.