À quelques heures du choc entre la France et l’Espagne, le sélectionneur ibère Sergio Scariolo s’est confié à nos confrères de Marca et il apprécie la montée en puissance de son équipe, battue deux fois en phase de poule, et pourtant présente en demi-finale de l’Eurobasket.
« Notre équipe a grandi mentalement depuis le début du tournoi et nous avons développé une cohésion au sein du groupe, » déclare-t-il. « Chacun connait son rôle dans l’équipe. Nous pouvons encore progresser au niveau de notre concentration. Mais au fur et à mesure de la compétition, nous nous sommes améliorés dans ce domaine. »
La rivalité entre la France et l’Espagne est à son paroxysme et l’enjeu sera énorme ce soir avec non seulement une place en finale mais aussi une qualification aux Jeux Olympiques de Rio.
« Je fais confiance aux arbitres qui auront une tâche très importante ce soir et qui n’affecteront en rien la rencontre, » ajoute Sergio Scariolo, mettant ainsi la pression sur les hommes en noir. « Les 27 000 spectateurs nous seront hostiles et serviront de motivation pour notre équipe. Le match de l’an passé montre que le public ne fait pas tout. »
Mais pour le coach, la France reste favorite face à une équipe d’Espagne à laquelle il manque plusieurs cadres.
« J’ai toujours dit que la France et la Serbie étaient au-dessus du lot et je ne pense pas me tromper dans mon pronostic, » insiste le coach espagnol.
Deux des plus grands joueurs européens de l’histoire seront présents sur le parquet avec Pau Gasol et Tony Parker. Qui prendra l’ascendant ?
« Le duel entre Pau Gasol et Tony Parker sera intéressant à suivre, » conclut Scariolo. « Les deux équipes disposent de bien plus d’options pour gagner. Parker est un formidable joueur qui sait rendre ses coéquipiers meilleurs et qui les connaît parfaitement. Mais ce n’est pas l’Espagne contre Tony Parker, ou la France contre Pau Gasol. »
Contrairement à la majorité des matchs joués les années précédentes, la France partira favorite face à l’équipe d’Espagne privée de Marc Gasol, Ricky Rubio ou encore José Calderon. Comme l’était l’Espagne chez elle, l’an dernier, face aux Bleus sans Tony Parker…