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Philadelphie : 48 joueurs utilisés pour 127 défaites en deux ans

Philadelphie : 48 joueurs utilisés pour 127 défaites en deux ansQuarante-huit, c’est le nombre de joueurs rentrés en jeu au moins une minute pour les Sixers sur ces deux dernières années. Cent vingt-sept, le nombre de défaites subies par Philly sur cette même période.

Recruté il y a deux ans en tant que coach, Brett Brown aurait de quoi douter de la stratégie de Sam Hinkie, le président et GM de la franchise.

« Même si c’était le cas, je ne vous le dirais pas, mais je peux vous dire que, oui, j’y crois toujours, » assure-t-il à NBA.com. « Je dis ça avec beaucoup de conviction. »

La raison à cela, c’est évidemment que les Sixers possèdent dans leur effectif deux jeunes intérieurs prometteurs (Nerlens Noel et Jahlil Okafor) et qu’ils devraient enregistrer dès la saison prochaine, en 2016, l’arrivée de de Dario Saric.

Au final, seul le cas Joel Embiid, qui s’apprête à vivre une seconde saison blanche consécutive, inquiète vraiment le coach.

« C’est une inquiétude pour nous tous. Comment pourrait-il en être autrement ? »

« J’ai été gâté par toutes mes années aux Spurs »

Ancien coach assistant des Spurs (de 2002 à 2013), élevé à l’école Gregg Popovich, Brett Brown a connu seulement deux fois plus de défaites en onze années aux Spurs qu’en deux ans aux Sixers (260 contre 127). N’allez donc pas croire non plus que cette situation le ravit.

« Si je ne regardais pas les choses avec optimisme, évidemment que le fait de perdre 60 matches ou 17 d’affilée me mettrait plus bas que terre. Comme tous les coaches, je suis très, très compétitif. De plus, j’ai été gâté par toutes mes années avec Pop [Gregg Popovich] où nous gagnions 50 matches chaque année avec 5 finales dont 4 remportées. On pensait et on respirait victoire. »

Justement, raison de plus pour se demander comment il tient le coup aujourd’hui ?

« À refaire, je prendrais ce job 50 fois sur 50 »

Sous contrat pour deux ans encore, Brett Brown doit gérer l’aspect humain suite aux choix de Sam Hinkie, capable de transférer Michael Carter-Williams en pleine saison ou de drafter un troisième intérieur en trois ans dans le Top 6.

Toutefois, l’entraîneur australien est un homme de défi et le fait d’être à la tête d’un effectif particulièrement jeune lui plait. Avec les Sixers, il sait qu’il part de zéro. Le défi est certes énorme mais s’il y parvient, alors la satisfaction du travail accompli n’en sera que plus grande.

« Même en sachant ce que je sais aujourd’hui, je prendrais ce job 50 fois sur 50. La raison fondamentale pour laquelle j’ai accepté n’a pas changé. Je ne pense pas que vous ayez souvent une opportunité comme celle que nous avons ici, celle de pouvoir poser notre empreinte sur le changement de culture. Cela ne serait pas réalisable si je n’avais pas le soutien des dirigeants et de Sam. Nous sommes très soudés et c’est qui me permet d’avoir cette approche à long terme. Je sais que nos fondations doivent être incroyablement solides pour construire le reste de la maison. Il y a une phrase géniale de Warren Buffet que j’ai lue il y a très longtemps et qui disait : Quelqu’un est assis à l’ombre aujourd’hui parce que quelqu’un a planté un arbre il y a des années. Ça me va parfaitement. »

Pour l’instant, les graines sont plantées mais les arbres ne donnent pas encore d’ombre.

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