La Grèce écarte logiquement la Belgique

Il n’y a pas eu de miracle pour la Belgique. Accrocheuse en première mi-temps après avoir réussi à gêner les Grecs avec sa défense de zone, elle a par contre explosé après la pause. En net déficit physique, elle s’incline logiquement (75-54) et laisse la Grèce rejoindre les quarts de finale. Pour un potentiel duel face à l’Espagne…

La Belgique s’accroche

Alors que la Grèce a impressionné lors de son premier tour, s’offrant le scalp de la Croatie à Zagreb, elle apparait largement favorite face à des Belges déjà heureux de rejoindre Lille. Mais si les Lions perdent beaucoup de balles face à la bonne muraille hellène, ils contiennent de leur côté Vassilis Spanoulis et les extérieurs grecs.

Evidemment, ça leur demande beaucoup d’énergie et ils laissent de l’espace dessous, Kosta Koufos (11 points, 9 rebonds à la pause) en profitant pour se mettre en valeur. Mais malgré deux réussites extérieures de Nikos Zisis, la Belgique s’accroche à la mi-temps et reste bien au contact (34-31).

Giannis Antetokounmpo et les Grecs font l’écart

Le problème reste le même pour les Lions après la pause. Eloignés du cercle par la dissuasion des intérieurs grecs, Sam Van Rossom et ses coéquipiers n’ont plus que les tirs extérieurs pour rivaliser. Et ça commence à devenir compliqué alors que les impasses sur Giannis Antetokounmpo finissent par leur coûter cher.

Dominés physiquement, les Belges ne peuvent que voir l’écart grandir face à une équipe grecque qui n’a qu’à profiter des changements défensifs pour jouer les duels à leur avantage.

Yannis Bourousis se régale ainsi dans la peinture (14 points) alors qu’Axel Hervelle et ses camarades sont étouffés en deuxième mi-temps, encaissant un 24-3 forcément rédhibitoire ! Eddy Casteels peut envoyer son banc terminer la rencontre alors que les fans grecs se répondent dans un stade Pierre-Mauroy qui attendait certainement plus de fans belges.

« On a fait une très bonne première mi-temps », confirme Pierre-Antoine Gilet après le match. « On a réussi à tenir mais à un moment donné, les Grecs accélèrent et on fait des erreurs qui nous coûtent cher. En attaque, on essaie individuellement de ramener l’équipe et c’est notre problème. Quand l’équipe va mal, on essaie chacun à son tour de shooter et de ramener l’équipe mais c’est le jeu collectif qui est le meilleur pour la Belgique ».

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Crédit photo : FIBA.COM