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Derrick Favors a appris à aimer Utah

Derrick FavorsNé à Atlanta, Derrick Favors y a passé le 19 premières années de sa vie puisqu’il n’a quitté sa Georgie natale qu’au moment d’être drafté par les New Jersey Nets.

Quelques mois plus tard, au beau milieu de sa saison de rookie, il est envoyé dans l’Utah en échange de Deron Williams et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’arrivée à Salt Lake City fut un choc pour le joueur. A tel point qu’il ne pensait pas rester !

« Je ne m’attendais pas à rester longtemps » reconnait-il pour Sporting News. « Utah était si différent. Tout me semblait nouveau et je ne m’attendais pas à y rester. »

Forcément, pour un garçon de 19 ans qui gagne déjà plusieurs millions, on peut comprendre que l’Utah ne soit pas la destination rêvée. Mais avec le temps, Favors (24 ans) a appris à s’y faire et à apprécier cette ambiance particulière.

« Avec les années, j’ai appris à l’aimer. Je m’y suis habitué. Je commence à peine à m’y sentir à l’aise. J’aime le côté calme et relaxant de l’Utah. C’est une bonne et une mauvaise chose à la fois. Le mauvais côté, c’est qu’après un gros match, vous pouvez avoir envie de sortir ou de trainer, mais il n’y a pas vraiment d’endroit pour ça dans l’Utah. Ici [à Atlanta], vous pouvez aller n’importe où. A Utah, tout est froid et calme. Il n’y a pas d’euphorie. Vous pouvez vous concentrer sur votre travail, votre carrière et tout ce qui vous importe. »

« Là-bas, on est fan du Jazz dès la naissance »

La difficulté pour Favors, c’est que le Jazz est peu médiatisé. Ainsi, lorsqu’il arrive avec son statut de troisième choix de la draft qui se retrouve à jouer les doublures derrière Al Jefferon et Paul Millsap, il a beaucoup de mal à accepter les critiques qui lui tombent dessus.

Toutefois, il a toujours été soutenu par le public local. Même en 2013, au moment de signer sa prolongation de contrat (47 millions sur 4 ans) que beaucoup estimaient trop élevée, cette passion a contribué à le faire se sentir chez lui.

« Je n’y croyais pas avant d’arriver ici. Nous organisons des événements pour nos abonnés ou pour les fans et ils sont toujours très nombreux. Peut-être 20 000 à chaque fois. Ça vous donne envie de jouer pour une équipe quand les fans sont si passionnés. Peut-être est-ce parce que le Jazz est la seule équipe là-bas que dès la naissance, ils sont des fans du Jazz. »

Sauf transfert, Favors est assuré de rester au Jazz jusqu’en 2018 et ce qui semblait être un pari à l’époque s’apparente plutôt aujourd’hui à une bonne affaire puisqu’il tournait l’an dernier à 16 points, 8.2 rebonds et 1.7 contre en 30.8 minutes et qu’il touchera environ 11 millions sur les trois prochaines années.

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