La saison dernière ne fut pas de tout repos pour Phoenix et les frères Morris en sont l’une des explications : en proie à des problèmes extra-sportifs et sur le terrain, notamment avec Jeff Hornacek, la fratrie a longtemps fait parler d’elle. Pour désamorcer la situation, les Suns ont envoyé Marcus Morris à Detroit. Son frère, en revanche, est toujours membre de l’équipe mais la communication avec la franchise semble encore timide.
Si Jeff Hornacek a ainsi confié lui avoir écrit à plusieurs reprises et projeter de lui rendre visite à Philadelphie, où le joueur est en vacances, il est encore incertain de son état d’esprit.
« Je suis sûr que, comme tout le monde dès qu’il y a un échange, surtout avec deux individus aussi proches que lui et son frère, il y a eu un peu de rancune, » a t-il confié à ArizonaSports. « Mais c’est un contexte où ils doivent faire de leur mieux quel que soit l’endroit où ils sont. Ils ont déjà joué séparés par le passé, une fois qu’ils seront dans leur saison, avec leur équipe, ils seront bien. »
Ryan McDonough : « Il a eu le temps de mettre l’aspect affectif de côté »
De son côté, Ryan McDonough n’a pas nié qu’il ignore comment se porte actuellement Markieff Morris. Pour la première fois depuis trois ans, le joueur a établi ses bases loin de Phoenix et ne s’est pas encore montré à la salle.
« Des gens de la franchise sont en contact avec lui. Je pense qu’il se trouve dans un endroit convenable. J’ignore si c’est le cas ou non. Je pense qu’il a eu le temps de digérer ça, de mettre de côté l’aspect émotionnel, » a répondu le general manager à Bright Side of the Sun.
Malgré ses doutes, le dirigeant compte bien sur son joueur pour la saison prochaine.
« Je pense qu’il a compris qu’il serait probablement notre ailier fort titulaire, qu’il jouera beaucoup de minutes avec une opportunité géniale de jouer pour une équipe renforcée, ici, à Phoenix. » poursuit McDonough. « Désormais, nous avons Tyson Chandler et Alex Len, qui font beaucoup de choses similaires. Markieff est un attaquant très talentueux, un bon passeur pour les grands, c’est l’une des choses que nos voulions. Cela va le libérer pour jouer son jeu. Cela va lui bénéficier. »