Prolongé finalement par les Spurs pour 40 millions de dollars sur 4 ans, Danny Green tentera d’aider l’équipe à reprendre son titre abandonné aux Warriors. Pour cela, la franchise réalise pour le moment une intersaison réussie avec les arrivées de LaMarcus Aldridge, David West, Boban Marjanovic ou encore Ray McCallum. La venue du premier n’est pas sans remettre l’équipe sous les feux médiatiques et selon l’arrière, ce sera un gros changement pour la saison prochaine.
« La cohésion sera notre principale préoccupation cette année »
« Pour nous, c’est une situation très différente. Nous n’avons jamais été considérés comme une équipe dans l’obligation de gagner, » explique t-il à MySanAntonio.com. « Quand vous recrutez un gars comme LaMarcus Aldridge, il faut s’attendre à cette pression. C’est une période excitante de l’année. Nous avons dû laisser certains gars partir et c’est nul. C’est triste. Ils vont nous manquer, mais dans le même temps, c’est très excitant et je suis impatient que la saison commence avec l’effectif que nous avons. »
Un tel remaniement ne sera pas sans changer les habitudes texanes. Les nouvelles recrues devront s’adapter à un nouveau fond de jeu mais la tactique des Spurs devrait elle aussi évoluer en fonction des forces en présence. Gregg Popovich avait déjà annoncé plus d’isolations pour Kawhi Leonard et LaMarcus Aldridge devrait également bénéficier de ce type de jeu.
« La cohésion sera notre principale préoccupation tout au long de l’année, » poursuit-il. « Évidemment, gagner des matches aidera. Nous devons simplement nous assurer d’être en phase et sur le même rythme, de manière à ce que chacun sache où il doit être et ce qu’il doit faire. Nous espérons que les nouveau s’adapteront et apprendront le système rapidement. Ce sont des joueurs très intelligents, donc je m’attends à ce qu’il capte très rapidement. »
Gregg Popovich : « Je te promets que je serai plus sympa cette fois »
Non sans influence dans l’arrivée de LaMarcus Aldridge, Danny Green est aussi resté en grande partie grâce à lui, alors qu’il devait passer un entretien avec Stan Van Gundy. Il repart donc pour quatre ans avec un coach qui fut parfois très sévère à son égard. C’est avec humour que l’arrière relate leur entretien.
« Il m’a dit : ‘Je suis surpris que tu veuilles toujours jouer pour moi. Je te promets que je serai plus sympa cette fois.’ Je ne le crois certainement pas. »