Souvent comparé à Rod Strickland par sa capacité innée à trouver le cercle parmi les baobabs des raquettes, Kyrie Irving est en fait bel et bien lié à l’ancien meneur star des Wizards et des Blazers (entre autres). En fait, Strickland est tout simplement le parrain de Kyrie.
« Je connais Drederick [le père de Kyrie, ndlr] depuis un bail, on a grandi ensemble. » explique Strickland sur TrueHoop TV. « On se connait depuis qu’on a 8 ans. On vient du même quartier [à New York, dans le Bronx, ndlr] et on a joué au basket, ensemble et l’un contre l’autre, à de nombreuses reprises. C’est comme un frère pour moi. »
Joueur professionnel à Melbourne en Australie, où est né Kyrie, Drederick était le grand pote de Rod Strickland. Mais à la différence de son ami drafté en NBA, Irving père n’a pas eu la chance de fouler les parquets de la Grande Ligue. Néanmoins, son talent basket est resté intact dans son ADN.
« Kyrie joue comme son père et moi »
« Son père était déjà très bon. Il était le meilleur scoreur de son université à Boston [Boston University]. Il était sorti du lycée avec beaucoup de trophées également. Lui et moi on avait un style de jeu très similaire. Les gens s’étonnent de voir le style de jeu de Kyrie mais c’est ce qu’on faisait déjà à l’époque. Il était davantage un scoreur et moi j’étais plus meneur. Mais il avait déjà cette capacité à marquer tout en se contorsionnant, en tournant sur lui-même, en changeant de main, etc. »
Sorti du même moule, l’actuel meneur All Star des Cavs a réussi la parfaite synthèse entre le basket agressif de ses prédécesseurs, papa et parrain, et le basket plus académique dont il a reçu les bases au contact de coach K à Duke. Proche de la famille Irving malgré son activité (pour le moins) prenante de joueur NBA, Rod Strickland se souvient du parcours accompli par le bébé Kyrie.
« J’ai connu Kyrie en couche culotte. Je l’ai vu grandir, mais de loin. Déjà que je ne pouvais pas voir mes enfants autant que j’aurais voulu, alors qu’ils vivaient avec moi… Je crois que la première fois que j’ai vraiment vu jouer Kyrie, c’était au lycée, quand il avait 14 ou 15 ans. C’était à la LeBron James Skills Academy. Son père m’avait dit qu’il allait devenir pro. Et venant de lui, qui est très critique, j’ai compris que c’était bien réel. J’ai suivi son parcours. Son père m’appelait pour me demander des conseils parfois. On fait partie de la même famille, c’est comme ça que je le vois. »