Avec six points de moyenne, Vince Carter vit sa saison la plus compliquée d’un point de vue statistique. L’ancienne superstar des Raptors et des Nets n’est plus l’un des meilleurs scoreurs, ni l’un des joueurs les plus spectaculaires de la ligue.
Mais à 38 ans, c’est logique. De plus, il évolue dans une équipe compétitive à Memphis. Pour autant, il a fallu qu’il accepte devenir un joueur moins médiatique et un mentor pour les jeunes.
« On pense rester une star, un go-to guy, pour toujours. Mais la réalité s’impose à nous, c’est là que réside le challenge : comment gérer cela ? », explique-t-il au New York Times.
De superstar d’une franchise à sixième homme
C’est en 2011, à Phoenix, que « Air Canada » va traverser ses premiers moments comme sixième homme. Ceux qui vont construire son évolution à Dallas puis Memphis.
« Ce n’était pas facile, ce fut une bataille personnelle. J’étais sur le banc, et je rentrais chez moi frustré. J’aurais pu détruire le vestiaire, mais je ne l’ai jamais fait. Tout le monde a du mal avec les changements, on a peur, on n’est pas rassuré. Mais je voulais passer cet obstacle ».
Souvent blessé et moins performant cette saison, Vince Carter n’a pas l’intention de prendre sa retraite. Il aime trop le basket.
« Je ne peux pas m’imaginer ne pas jouer, je ne l’accepte pas encore. Je ne suis pas arrivé au point où je me lève et je suis fatigué de tout ça. Être avec tous ces jeunes me fait sentir plus jeune. Jusqu’à ce que je rentre chez moi, et là, je vois que je ne le suis plus vraiment. »