Malgré la volonté affichée des dirigeants d’obtenir le choix de draft le plus élevé possible pour la prochaine loterie, les joueurs de Philadelphie ne sont pas pour autant décidés à abandonner les matchs. Cette nuit encore, les Sixers se sont déchainés, plus particulièrement dans l’ultime quart-temps, pour s’imposer à Denver, 99-85. Outre les 25 points de Robert Covington, c’est en défense que les joueurs de Brett Brown ont fait la différence, laissant les Nuggets à… 9 points dans la dernière période !
Un début de match équilibré, Denver maladroit
Pourtant, jusqu’à ce dernier quart-temps, le match est relativement équilibré. Alors que Philadelphie présente une bonne adresse extérieure, les Nuggets s’en remettent à leur jeu rapide. Le duel entre Kenneth Faried et Nerlens Noel se passe au rebond, mais c’est le plus jeune qui prend l’avantage. Après quelques minutes difficiles, Denver revient bien à la fin de la première mi-temps, grâce à Wilson Chandler. Globalement, le fond de jeu n’est pas très beau chez les deux adversaires, la maladresse est latente mais les qualités athlétiques font la différence. À la pause, Philadelphie mène 49-46.
Les Nuggets complètement étouffés
Les Sixers reprennent un temps leur marche en avant par la suite, mais Denver ne dit pas son dernier mot. Dans le sillage de Danilo Gallinari et surtout de Ty Lawson, les Nuggets effacent les joueurs de Brett Brown et prennent les devants à la fin du troisième quart-temps, 76-72. À domicile, tous les espoirs sont alors permis. Pourtant, Philadelphie n’en laissera aucun à leurs hôtes. Soumis à une pression défensive étouffante, les Nuggets craquent littéralement. Les pertes de balle s’enchainent, tandis que Jerami Grant joue les tours de contrôle. Robert Covington et Isaiah Canaan artillent à trois points de leur côté, et voilà les Sixers de nouveau en tête. Ils ne la lâcheront plus, portés par leur enthousiasme. Énormes en défense, Grant et Noel écoeurent Denver. Les derniers instants sont célébré par les Sixers.