Le staff de l’Equipe de France contre-attaque : « Joakim Noah n’est pas indispensable »

Joakim Noah n’y est pas allé par quatre chemins pour exprimer son sentiment sur l’éventualité de porter le maillot bleu l’été prochain: le pivot des Bulls n’en fait pas une priorité ! Actuellement au combat avec Chicago qui doit faire sans Derrick Rose ni Jimmy Butler, Noah et ses Bulls doivent jouer serré. Et forcément, le prochain Euro, en France pourtant, semble encore loin pour Jooks.

Après avoir vu la version du joueur, Patrick Beesley, le DTN de la Fédération a donné la sienne dans Le Parisien hier. Pas de véritable surprise du côté du staff des Bleus en fait…

« Joakim tient les mêmes propos depuis longtemps. Je ne lui demande pas que l’équipe de France soit sa priorité du moment. La sienne, à cette période, c’est sa franchise NBA. La priorité de Tony Parker, c’est les Spurs, pas les Bleus. C’est pareil et normal. La seule différence est que les deux n’ont pas la même façon de le faire savoir. »

« Contrairement à un passé récent, on a beaucoup de talent au poste de pivot »

Maladroit ? Fort probablement mais Noah n’a cependant jamais caché que son objectif prioritaire restera toujours sa franchise NBA, qui le paye rubis sur ongle évidemment. Présent pour une seule et unique campagne en 2011, Joakim avait alors cédé à la pression familiale, et celle de son père Yannick notamment.

Avec la pression que subissent les Bulls cette saison après le retour de Derrick Rose, et les recrutements de Pau Gasol ou Nikola Mirotic cet été, Noah ne se projette pas en Bleu. Loin de là. Mais les Bleus non plus ne fantasment plus sur Noah comme par le passé. La situation a changé. Rudy Gobert explose avec son Jazz. Alexis Ajinça joue bien. Kévin Séraphin montre aussi de belles choses. Bref, l’Equipe de France peut viser des titres sans Noah (et le passé récent le prouve !).

« Joakim n’est pas indispensable, pas plus lui qu’un autre, d’autant que, contrairement à un passé récent, nous avons de très talentueux joueurs à son poste. Mais comment nier qu’il est un plus ? Il a sa place en équipe de France mais je ne suis pas le sélectionneur : je suis un facilitateur. Mon rôle est de mettre les joueurs que veut Collet dans les meilleures conditions possible. Si je connaissais ces chances, à quoi cela servirait-il que j’aille discuter avec lui ? »