Incapable de s’entendre avec Milwaukee pour une prolongation de contrat l’été dernier, Brandon Knight a pris la direction de Phoenix alors qu’il était l’un des visages emblématiques de cette jeune équipe des Bucks. Tout proche de sa première sélection au All-Star Game en février, le meneur livrait sa meilleure saison dans la ligue, à titre individuel et collectif. Forcément, son départ du Wisconsin l’a dans un premier temps bouleversé.
« Je prends le bon côté des choses »
« Au début, après l’échange, j’étais choqué. Mais je regarde le bon côté des choses. Les Suns ont abandonné beaucoup pour m’avoir, ce sont donc des gens qui me désiraient. C’est un système où je peux m’épanouir en attaque et nous avons beaucoup de jeunes talents, donc je prends le bon côté des choses (…) J’ai appris pendant mon bref temps en NBA que tout est possible d’un point de vue business. Mais à la fin, mon boulot est de jouer au basket, que ce soit en Alaska ou à Hawaii. Où que ce soit, je dois jouer. » confie t-il à NBA.com
Désormais, Brandon Knight doit endosser le costume de celui qui fut depuis deux saisons l’idole des fans de Phoenix, Goran Dragic. Si ses débuts sont encore hésitants (13,6 pts à 39%, 4 pds en cinq matchs), et qu’une blessure à la hanche l’a écarté du match face aux Spurs, l’ex-Buck est enthousiaste au sujet de son nouveau rôle et sa cohabitation avec Eric Bledsoe.
« Nous allons être un backcourt dynamique. Je sais que c’est dur à l’Ouest mais je pense que c’est positif d’avoir deux arrières capables de défendre, de créer et d’aller dans la raquette. » analyse t-il pour Sports Illustrated.
« Je ne m’en fais pas pour ma situation personnelle… »
Au sein de cette équipe largement remaniée, Brandon Knight veut croire aux playoffs, cette période qu’il n’a jamais connue et que son ancienne équipe est en mesure d’intégrer en bonne partie grâce à ses efforts. Même si son avenir à court terme est toujours flou, avec la free-agency qui se profile cet été, il est entièrement dévoué à cet objectif.
« Nous essayons de pousser au maximum pour les playoffs. C’est un chemin compliqué. En ce qui me concerne, je vois les choses au jour le jour. Si je reste concentré sur ce que je fais, je sais que je serai dans une position confortable. Je ne suis pas vraiment inquiet à mon sujet à l’heure actuelle. Quand on est plus jeune, on s’inquiète pour soi mais en vieillissant, et en commençant à bien jouer, je connais ma valeur dans cette ligue. » conclut-il.
Dixième à l’Ouest à deux matchs du Thunder, le dernier en lice pour les playoffs, Phoenix va devoir se montrer solide pour espérer atteindre la post-saison mais avec le sourire retrouvé et des renforts motivés, l’équipe a ses chances, et celles-ci sont intimement liées à la réussite de l’ancien joueur des Bucks.