Il y a quelques mois, Greg Monroe aurait pu prolonger avec les Pistons pour 48 millions sur quatre ans s’il l’avait souhaité. Au lieu de ça, l’intérieur a choisi la qualifying offer de 5.5 millions sur un an, s’offrant ainsi possibilité de signer où il le désire l’été prochain.
« La plupart des joueurs auraient pris l’argent, » précise David Falk, agent de Monroe et ancien agent de Michael Jordan, au Michigan Live. « Greg est l’un des clients les plus brillants que j’ai représentés. Il est très mature, très intelligent, très réfléchi et il a l’esprit d’analyse. Je lui ai présenté toutes les options et lui a décidé qu’il voulait avoir le choix. »
En effet, en s’engageant avec une autre franchise l’été dernier, Monroe prenait le risque de voir les Pistons s’aligner sur l’offre, scellant ainsi son avenir pour sans doute 3 ou 4 ans, ce qui ne semblait pas du tout convenir au joueur il y a quelques mois de cela.
Toutefois, la situation de la franchise a changé, notamment avec l’arrivée de Stan Van Gundy ou le départ de Josh Smith, et Monroe semble aujourd’hui plus enclin à prolonger aux Pistons.
« Absolument, absolument, » répond Falk quand on lui demande si les Pistons feront partie des équipes que Monroe considérera une fois libre.
L’explosion annoncée du salary cap pourrait changer la donne
Cet été, les Pistons auront l’avantage sur les autres franchises puisqu’ils seront les seuls à pouvoir lui proposer un contrat de plus de 100 millions sur cinq ans, mais comme le rappelle Falk, qui souhaite pas spéculer pour le moment (« il a le temps de changer 20 fois d’avis d’ici là »), Monroe sera un joueur convoité et l’argent ne sera pas le seul facteur.
« Ça dépend de plusieurs choses. Où voulez-vous vivre ? Avec qui voulez-vous jouer ? Y a-t-il un coach pour qui vous voulez jouer ? Voulez-vous être la star d’une équipe en reconstruction ou bien un joueur de complément chez un favori au titre ? Quand la saison sera finie, il pourra se détendre, nous discuterons alors de ses priorités et nous essaierons d’établir une liste d’équipes. »
De plus, avec la renégociation des droits TV, le paysage financier de la NBA pourrait être bien différent d’ici deux ans car les salaires devraient décoller pour la saison 2016-17. On parle d’un salary cap à 90 millions alors qu’il est de 63 cette année et c’est sans doute ce qui pourrait pousser Monroe à choisir une nouvelle fois une solution à court terme.