Défaits pour la quatrième fois consécutive, les Pistons vont mal et ce n’est pas seulement dû à la blessure de Brandon Jennings. Largement battus par Philadelphie, 89-69, les hommes de Stan Van Gundy ont présenté une prestation affligeante comme l’atteste leur désastreux pourcentage aux tirs (30,7%). Hormis Greg Monroe (20 pts, 11 rbds), aucun joueur n’a montré un semblant d’efficacité.
Stan Van Gundy : « Embarrassant et humiliant… »
Pour preuve, même malade, Michael Carter-Williams (14 pts à 50%, 10 pds) a dominé sans souci D.J Augustin (2 pts), tandis que Robert Covington enquillait les paniers avec la précision qui le caractérise depuis son arrivée en Pennsylvanie (19 pts à 7/11, 4/5 à trois points). Le match a duré… deux minutes, après quoi Philadelphie a rapidement pris le large, menant 24-4 à 5:30 dans le premier quart-temps. À plusieurs reprises, les Pistons n’ont pas trouvé les filets lors de séquences longues de trois, quatre minutes lors de cette rencontre. Évidemment, Stan Van Gundy n’a pas apprécié.
« Nous n’étions pas prêts à jouer. Je ne pense pas avoir jamais coaché un match où l’effort de l’adversaire était à ce point meilleur que celui de mon équipe. C’était une blague. » a t-il déclaré. « C’était gênant et humiliant, et je leur ai dit qu’en tant qu’entraîneur, j’étais gêné d’avoir fait un travail si pauvre. S’ils ne sont pas embarrassés, ils ne doivent pas faire partie de la ligue. »
Son équipe a bien eu un sursaut d’orgueil lors du troisième quart-temps, revenant à moins de dix longueurs mais les Sixers ont rapidement répondu par l’intermédiaire de leur meneur. Philadelphie a prolongé le supplice dans le quatrième quart-temps, ne lâchant aucune marge à sa victime du soir. Et si les Sixers n’ont plus rien à espérer de cette saison, leur neuvième victoire contrecarre sans aucun doute les espoirs de playoffs de leurs adversaires, relégués à deux matchs et demi des Hornets, huitièmes à l’Est.