Rajon Rondo sort le grand jeu pour repousser les Lakers

Jusqu’ici, les Lakers avaient perdu neuf de leur matchs par sept points ou moins. Le dixième revers avec un écart aussi faible est arrivé cette nuit face à Dallas, vainqueur à domicile 102-98 face à des Californiens tenaces et organisés. Portés par Rajon Rondo, mué en scoreur (21 pts à 10/17, 8 rbds, 7  pds), les Mavericks ont donné un dernier petit coup de rein dans l’ultime période pour s’imposer. Par la même occasion, Dirk Nowitzki en a profité pour devenir le 8e meilleur scoreur de l’histoire sous les yeux de Kobe Bryant, en civil pour la troisième fois de suite.

Dallas et Rajon Rondo agressifs d’entrée

Les premières minutes sont très compliquées pour les Lakers face à l’armada texane qui se met en branle. Rajon Rondo crée pour ses intérieurs, les premiers alley-oops pleuvent et voici Dallas déjà à 10-0 après trois minutes. Los Angeles se remet dans le bain grâce à son adresse derrière l’arc et trouve dans le même temps sa défense pour gêner les tentatives adverses. La puissance de feu de Dallas reste cependant trop conséquente pour les hommes de Byron Scott, largués de sept points dans le premier quart-temps (26-19). Ces derniers relèvent néanmoins la tête par la suite grâce à son banc. Guidé par Jeremy Lin, Carlos Boozer fait du bien par son adresse et son envie d’aller au cercle. Après quatre minutes de jeu dans la période, les deux équipes sont à égalité (30 partout). Mais, à nouveau, Rondo et Monta Ellis (bien que malade) accélèrent pour scorer et créer, offrant un peu d’air à leur équipe, en tête à la pause (48-42).

Les Lakers se prennent à espérer… trop tard

Au retour des vestiaires, Dallas en remet une couche dès le départ pour sonner ses visiteurs. Rondo plus porté sur le scoring, Monta Ellis prend la distribution en main et alterne bien entre son meneur et Dirk Nowitzki. De son côté, Chandler Parsons maintient la pression et son équipe prend le large, aidée par une adresse angeleno en berne. Boozer limite les dégâts mais rares sont les paniers des Lakers, et l’équipe plie (72-62).

Dans l’ultime période, Los Angeles fait preuve d’une grosse combativité en profitant de l’habituel relâchement des Mavs pour marquer à foison (36 pts sur cette période) : Nick Young se rappelle de son surnom avec huit points de suite comme lui, ses coéquipiers trouvent de l’adresse de loin. Malheureusement, les Mavericks ont Charlie Villanueva pour répondre dans cet exercice, ainsi que Rajon Rondo particulièrement décisif. Les Lakers poussent néanmoins jusqu’au bout, revenant à cinq longueurs à dix secondes puis trois à cinq secondes mais l’effort est trop tardif, et vain.