Sans véritable surprise, Dallas a humilié les Lakers sur son parquet 140-106, grâce à son jeu en mouvement trop fluide et efficace pour l’ersatz de défense des Californiens. Pourtant, Los Angeles s’est battu mais face à autant d’options offensives, de Dirk Nowitzki (23 pts en 21 min) à Monta Ellis (20 pts, 10 pds) en passant par Chandler Parsons (21 pts) et un banc impitoyable (71 pts cumulés), il n’y avait rien à faire, si ce n’est subir.
Los Angeles tient une mi-temps…
Kobe Bryant en faillite dès le premier quart-temps, la situation est rapidement trop compliquée pour les Lakers, dépassés par l’armada texane. Bien ciblé, Monta Ellis compense en distribuant le jeu, tandis que ses coéquipiers se régalent derrière l’arc, Dirk Nowitzki en tête. Par ailleurs, les Mavs commettent très peu d’erreurs, ne perdant qu’un seul ballon. Si Jordan Hill se démène comme il le peut en attaque, son équipe ne peut que boire la tasse, après douze minutes de jeu (38-27). Pourtant, Los Angeles résiste et tente un retour en second quart-temps. Malgré la pluie de alley-oops qui s’abat sur les hommes de Byron Scott, ces derniers restent agressifs. Bryant retrouve un peu d’adresse, Jeremy Lin prend ses responsabilités quand l’occasion se présente, et leur équipe revient à huit longueurs. Sauf que les Mavs refont l’écart à chaque retour adverse, et entament la seconde mi-temps avec neuf points d’avance.
Avant le déluge
Au retour des vestiaires, Jordan Hill offre un peu d’espoir aux siens avec un hook shot pour revenir à cinq points. Mais paradoxalement, c’est le début de la fin pour L.A qui n’a pas les armes pour résister plus longtemps. En défense sur Chandler Parsons, Kobe Bryant n’a plus l’énergie pour tenir et Carlos Boozer ne peut laisser cinq centimètres à son homologue allemand, sans que celui-ci ne dégaine. Les multiples décalages provoqués par Jameer Nelson reviennent dans les mains de Monta Ellis qui se laisse enfin aller au concours de tirs, avec réussite. Les Lakers encaissent 42 points dans le seul troisième quart-temps et n’ont plus que les yeux pour pleurer.
L’ultime période n’est plus qu’un long garbage-time, offrant aux Texans la possibilité de gonfler leurs statistiques devant un public en liesse.
Avec cette défaite, les Lakers subissent leur dixième revers de la saison, tandis que leurs hôtes affichent le même nombre de victoires, confirmant qu’ils possèdent bien la meilleure attaque du pays. Qu’elle semble loin l’époque où les deux équipes s’affrontaient en demi-finales de conférence, ce n’était pourtant qu’il y a trois ans.