Vince Carter sans regret à quelques heures de retrouver les Mavericks

Ce soir, Vince Carter affrontera ses anciens coéquipiers de Dallas quelques mois après avoir enfilé le même maillot pour la dernière fois, lors d’une série épique contre les Spurs. Certes, l’équipe a été largement remaniée et beaucoup de têtes ont changé, mais le parquet, lui, est toujours le même. Et il n’évoque que de bons souvenirs à l’ancien All-Star.

« (Mark) Cuban a cru en moi au moment où beaucoup de gens pensaient que j’étais fini. J’ai simplement progressé au fur et à mesure. Beaucoup de gens ignorent que lorsqu’on a cet âge, on peut s’améliorer. Je crois que je me suis amélioré. Je correspondais à cette équipe. Je pense que cela a marché et que le coach a fait en sorte que cela puisse fonctionner. J’étais heureux d’en faire partie, » se souvient-il auprès d’ESPN.

« On ne peut pas laisser passer Chandler Parsons »

Mark Cuban a néanmoins laissé partir Vince Carter, plus préoccupé par la situation d’un autre joueur, en l’occurrence Chandler Parsons. À 37 ans, l’ancienne gloire des Raptors a dû se trouver un nouveau domicile. Est-il pour autant en colère contre son ancien club ? Pas le moins du monde.

« Ils ont offert beaucoup d’argent au gosse. Je peux comprendre pourquoi. C’est un business, je le sais, donc il n’y a aucun ressentiment ou ce genre de chose. On ne peut pas laisser passer Chandler Parsons. Je comprends comment cela fonctionne. Memphis m’a fait une belle offre, c’était une bonne situation. Je me suis dit que si je passais dessus, il ne me resterait pas grand chose à Dallas. Je devais aller de l’avant, » confie t-il.

Si Vince Carter apprécie toujours son ancien environnement, la réciproque est aussi vraie. Son ancien coach, Rick Carlisle, n’a que des éloges à son adresse.

« Il a été génial pour nous durant ces trois ans. C’était un leader extraordinaire, un grand exemple pour tous nos jeunes et un grand joueur. Il aurait pu facilement être meilleur sixième homme la saison passée, » affirme Carlisle.

Vince Carter aura d’autres opportunités dans le Tennessee. Sous contrat pour trois ans, l’arrière sera, si tout va bien, dans la ligue jusqu’à ses quarante ans. Et s’il réfute toute idée de revanche à l’encontre de son ancien club, le compétiteur aura sans aucun doute à coeur de faire parler la poudre.