Cet été, Nicolas Batum avait été désigné comme le leader des Bleus, lors de la Coupe du Monde, en l’absence de Tony Parker. Et si l’ailier des Blazers s’est montré discret en début de compétition, il est monté en puissance lors des deux derniers matches (62 points en deux rencontres) et espère bien construire sur cette expérience.
« Depuis ma Draft, c’est la première fois que j’étais à nouveau le leader d’une équipe, c’était un défi pour moi », explique-t-il ainsi. « J’étais le leader. Le coach voulait vraiment me voir porter l’équipe durant la Coupe du Monde. C’était énorme pour moi et j’ai beaucoup appris ».
Même s’il a mis un peu de temps à complètement rentrer dans son rôle.
« Les sept premiers matches, j’étais Nicolas Batum. Je courais partout, j’étais collectif. Mais il a fallu que quelqu’un ait la balle et prenne le contrôle du match, au lieu de se contenter de faire le boulot. Lors du match de la troisième place, j’ai également essayé de dominer. C’était important pour moi, vraiment essentiel ».
Un leadership assumé en équipe de France… et à Portland ?
Si son talent doit lui permettre de briller offensivement de façon constante, Nicolas Batum pêche parfois par excès d’altruisme, laissant ses coéquipiers briller si ses premiers tirs ne rentrent pas.
Cette année, il veut changer ça en se montrant plus agressif en attaque.
« C’est un aspect de mon jeu que je veux améliorer », assure-t-il. « Attaquer plus, être plus agressif. L’an passé, Wesley Matthews, LaMarcus Aldridge et Damian Lillard étaient les marqueurs ».
Est-ce que la Coupe du Monde va permettre à Nicolas Batum de développer son agressivité offensive ?
« J’espère », répond Terry Stotts, son coach. « C’est difficile à dire mais je sais que lorsque les joueurs sont mis dans la même position que Nicolas cet été, en étant désigné comme le meilleur joueur de l’équipe qui gagne la médaille de bronze, la responsabilité et le fait d’avoir réussi changent leur mentalité ».