N°2 de la draft 2011, Derrick Williams souffre du syndrôme du “tweener”, ces joueurs qui se baladent entre deux positions, sans parvenir à définir exactement leur rôle. La faute à un physique limité pour le poste 4 (2m03) et à des fondamentaux restreints pour l’aile.
En résulte une carrière qui stagne après trois ans passés dans la ligue (9,6 points à 42,4% et 4,8 rebonds). De fait, selon le Sacramento Bee, l’ancien joueur d’Arizona s’est astreint à un été rigoureux, composé de séances de 1000 tirs par jour pendant un mois sous la tutelle de Ryan Bowen (ex-joueur NBA, désormais assistant-coach des Kings).
Reste à voir si ce travail payera pour celui qui n’a converti que 26% de ses tirs longue distance la saison passée. La suite de sa carrière NBA dépendra quoiqu’il en soit d’une progression dans ces secteurs de jeu car aussi talentueux soit-il, Derrick Williams ne parvient à pas à faire la différence.
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