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Ces légendes NBA qui méritent également d’avoir une statue

Michael Jordan a la sienne depuis 1993 et c’est la plus connue de la NBA. Scottie Pippen est présent lui aussi au United Center. Comme Magic Johnson au Staples Center. Comme Hakeem Olajuwon à Houston et le duo John Stockton – Karl Malone au Delta Center d’Utah. Ou encore Julius Erving au feu Spectrum de Philadelphie et plus récemment Bill Russell à Boston et Kareem Abdul Jabbar à Los Angeles.

Tous ont dû attendre leur retraite (la première pour MJ) pour être immortalisés en sculpture devant le stade de leurs plus grands exploits. Nous, on a décidé de dresser un classement de ceux qui mériteraient aussi d’avoir une statue. Qu’ils soient à la retraite, ou pas !

Larry Bird (Boston)

Ce bon vieux Larry a, pendant dix ans, incarné les Celtics. Il a été leur âme, porte parole, leader, star. Chouchou absolu du feu Garden, le blanc bec de l’Indiana (il a sa statue à Indiana State) au shoot derrière l’épaule dévastateur est retourné dans son Etat natal, une fois sa carrière terminée. Pour s’occuper des Pacers et jouer au golf, malgré son dos en vrac. Entre Boston et lui, c’est de l’histoire ancienne. Mais quelle histoire : trois titres NBA, une rivalité jamais égalée avec les Lakers de Magic, et trois MVP pour le blond moustachu, resté dans les annales comme l’un des plus grands shooteurs de la NBA. Tout le monde se souvient de ses mots pour chambrer à l’arrivée dans les vestiaires du All Star Game avant le concours des trois points : « Alors les gars, qui va terminer deuxième aujourd’hui ? ». Red Auerbach a sa statue, Russell aussi. Il ne manque plus que Bird.

Tim Duncan (San Antonio)

Cinq titres entre 1999 et 2014, ça vous classe un homme. Débarqué dans le Texas un soir de juin 1997, le premier choix de la draft est élu Rookie of The Year et All Star pour sa première saison, puis MVP des Finals un an plus tard. La légende est en marche. Aussi taiseux que technique, l’intérieur aux fondamentaux parfaits (les plus aboutis de l’histoire ?) va terminer sa carrière dans la franchise qui lui aura apporté deux titres de MVP de la saison régulière, trois trophées de MVP des Finals, 14 nominations dans les All NBA team et All Defensive Team. Considéré comme le meilleur power forward de l’histoire, Duncan le timide incarne sa franchise depuis plus de quinze ans. Le AT&T Center devrait être le théâtre de son bronze, rapidement après sa retraite.

Isiah Thomas (Detroit)

Membre du club des 50 meilleurs joueurs de l’histoire, Hall of Famer depuis 2000, double champion NBA et MVP des Finals en 1990, « Zeke » a incarné l’esprit Bad Boy des Pistons, coachés par Chuck Daly. Sa nullité comme dirigeant aux Knicks (ceux qui lui ont succédé n’étaient pas mal non plus…) a fait oublier au grand public le joueur exceptionnel qu’était l’un des neuf enfants de la famille Thomas, une démunie parmi d’autres dans les ghettos de Chicago. Capable de marquer 25 points en un quart-temps dans le Game 6 de la finale 1988 face aux Lakers malgré une cheville en compote, douze fois All Star en 13 ans de carrière (avec deux titres de MVP en poche), meilleur passeur NBA en 1985 avec 13,9 assists de moyenne, Thomas reste encore perçu comme l’un des meilleurs meneurs de l’histoire du jeu. Il a surtout placé les Pistons sur la carte NBA, symbolisant à merveille l’esprit de Motor City. Ennemi juré de Jordan (qui a demandé en 1992 son absence de la Dream Team), Isiah a été aussi génial sur les parquets que mauvais dans son costume de GM à New-York, où c’est sûr personne ne militera pour lui édifier une statue.

Kobe Bryant (Los Angeles Lakers)

Les dirigeants peuvent déjà commander la statue, plus grande et plus clinquante encore que celle de Magic. Car qu’on l’aime ou non, Kobe est THE joueur du 21e siècle avec Tim Duncan. L’ancien lycéen prodige de Philly a quasiment toujours déclaré sa flamme à sa franchise de toujours, et il vient de prolonger pour deux ans. Comme Magic, Bird et Duncan, il ne va connaître qu’une équipe sur l’ensemble de sa carrière. Le Staples n’a d’yeux que pour lui, la star ultime. Meilleur scoreur de l’histoire de la franchise, quatrième meilleur marqueur de l’histoire de la NBA, il a fait taire tous ses détracteurs en allant chercher deux bagues (sur ces cinq) sans le Shaq dans la raquette. Double MVP des Finals et une fois (seulement, un scandale) MVP de la saison régulière, Kobe c’est Monsieur 81 points et Mr Clutch. Guerrier absolu et transformé en leader depuis quelques années, Bryant repousse les limites du temps et seule une rupture du tendon d’Achille a été capable de le stopper. Pourra t-il faire encore mieux ?

Mentions spéciales

On termine avec une mention spéciale pour Allen Iverson, qui a porté les Sixers à coups de crossover pendant de longues années et qui a incarné sa franchise comme peu avant lui ; Dirk Nowitzki, meilleur marqueur de l’histoire des Mavs et star éternelle dans une ville où avant lui la NFL et la MLB régnaient en maîtres, il a réussi à aller chercher le titre face au Big Three de Miami ; Clyde Drexler, qui s’il n’a rien gagné avec les Blazers a été le leader d’une des plus belles équipes de la ligue pendant plus de cinq ans ; et Dwyane Wade, qui auréolé de deux titres supplémentaires depuis celui de 2006, va terminer sa carrière en Floride, malgré le départ de LeBron James.

 

Des absents dans notre bilan ?

Shaquille O’Neal

Le Shaq mérite une statue pour son impact sur la NBA, car il a déjà été honoré à LSU, son ancienne université. Mais à force de voyager, de franchise en franchise, le « Big Cactus » n’a pas vraiment d’attaches, sauf peut-être à Los Angeles où son maillot a été retiré.

statue du Shaq

LeBron James

Après « The Decision » en 2010, personne n’aurait parié sur une statue de LeBron James devant la Quicken Loans Arena. Avec son retour, les espoirs sont permis. Le gamin d’Akron est le meilleur joueur de l’histoire de la franchise et un titre à Cleveland lui assurera une magnifique statue. Miami pourrait aussi lui rendre hommage pour les quatre finales de suite, et le triplé MVP de la saison – MVP des Finales – champion NBA deux saisons d’affilée (2012 et 2013).

Gregg Popovich

Red Auerbach a la sienne, pourquoi Gregg Popovich ne pourrait-il pas être honoré par les Spurs ? Avec cinq titres, Pop a construit l’une des plus belles et victorieuses équipes de l’histoire de la NBA avec son Big Three, composé de Tim Duncan, Manu Ginobili et Tony Parker. San Antonio lui doit beaucoup comme il doit beaucoup aux Spurs. Une statue serait la meilleure manière de rendre hommage à l’un des plus grands coaches de l’histoire de la ligue et à un personnage unique.

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