Free agent pour la seconde fois de sa carrière, LeBron James n’a que l’embarras du choix pour sa future destination. Entre les six équipes les plus agressives sur son cas, seul Miami a la possibilité de lui offrir le plus gros des contrats : plus de 127 millions de dollars sur cinq ans.
Les autres ne peuvent concurrencer l’offre qu’à hauteur de 97 millions sur quatre ans. Une différence qui compte, notamment quand on sait que James ne jouait pas pour le salaire maximum depuis son arrivée en Floride.
La Floride et le Texas, très peu imposés
Néanmoins, les autres équipes peuvent jouer sur l’attractivité de leurs situations géographiques, c’est notamment le cas de New York, Los Angeles voire Chicago, autant de marchés plus intéressants que Miami pour valoriser son image de marque.
Enfin, un autre paramètre pourrait peser lourd dans la balance : un dollar gagné en Floride n’a pas la même valeur qu’un dollar gagné en Arizona. Les impôts et diverses taxes engendrent énormément de variations sur les salaires des joueurs. Il n’y ainsi pas d’impôt sur le revenu en Floride ou au Texas, tandis que le taux d’imposition sur le revenu à New York émarge à 8,8% ou à 13,3% en Californie.
La Californie, l’état le moins intéressant fiscalement
Selon Sports Illustrated, c’est donc à Los Angeles où le joueur sera le plus imposé, et voici la liste récapitulative de son salaire net sur quatre ans après imposition.
- Miami Heat: 56 750 000 (et 73 319 000 sur 5 ans)
- Houston: 54 450 000 $
- Dallas: 54 450 000 $
- Phoenix: 53 028 000 $
- Chicago: 53 080 000 $
- Cleveland: 51 877 000 $
- New York: 49 034 000 $
- Los Angeles: 48 592 000 $
À noter qu’il existe une subtilité concernant le lieu de résidence principale du quadruple MVP. Pour diverses raisons, il semblerait que l’administration américaine le considère comme un résident de Cleveland, malgré son emploi en Floride. Si James prolongeait à Miami dans cette même situation, il serait plus imposé car soumis à l’impôt de l’état de l’Ohio.
Sur une durée équivalente, il toucherait ainsi moins qu’à Houston, soit 54 054 000 $ sur 4 ans mais grâce à la cinquième année, les floridiens resteraient en tête (69 837 000 sur 5 ans, au total).
Au-delà de cette particularité propre à James, il en va de même pour Carmelo Anthony qui, sur une même durée de contrat, serait plus riche à New York qu’à Los Angeles. En ce qui concerne Chris Bosh, il serait en revanche plus riche avec un contrat maximum dans le Texas.