Meilleur sixième homme de l’année en 1989 et ancien joueur des Kings et des Suns dans les années 1980, puis des Sonics, Hornets, Pacers et Rockets dans les années 90, Eddie Johnson était évidemment devant sa télévision hier soir pour assister au duel entre les Pacers et le Heat.
Grand amateur de trash talking, il a également suivi de très près le duel entre LeBron James et Lance Stephenson mais face au récital du quadruple MVP, Johnson n’a pas pu résister à l’envie de chambrer le présomptueux arrière des Pacers sur Twitter.
« J’étais un trash talker de première classe lorsque je jouais mais c’est un art. La première règle c’est de ne jamais parler avant ou après un match. Seulement pendant. »
« Parler comme ça à un gars qui est le meilleur joueur de ce sport et qui a deux titres, c’est de la folie. J’apprécie la bravoure de Lance mais ce n’est pas intelligent. »
« Je me demande toujours ce que Lance a pu dire à LBJ pour réussir à entrer dans son esprit ? « Hey, je t’ai obligé à faire un fade away sur ce shoot » lol, arrêtez. »
Après ça, Eddie Johnson va se lâcher, partageant de nombreuses anecdotes personnelles plutôt amusantes, comme par exemple celle sur Larry Bird.
« Une fois, j’ai chambré Larry Bird et il m’a planté 35 points en décrivant à l’avance chaque mouvement qu’il allait faire. »
Michael Jordan et Charles Oakley ont également le droit à leur petite histoire.
« Une fois, j’ai dit à Jordan que le match était fini et pendant les deux minutes restantes, il a joué comme un malade. On a gagné quand même mais je ne lui ai plus jamais dit un seul mot. »
« Je n’ai jamais chambré Charles Oakley. Je lui disais simplement ‘bonjour monsieur, comment allez-vous ?’ lol. »
Tant qu’à faire, Johnson n’a pas oublié de préciser que lui aussi savait répondre, rappelant ce match de 1989 entre les Suns et les Clippers où, chambré par le rookie Reggie Williams, Johnson avait répondu en plantant 43 points… en une mi-temps.
Sinon, pour faire un peu plus ‘récent’ (et pour le plaisir de revoir Hakeem Olajuwon, Charles Barkley et Clyde Drexler sur un terrain), les moins jeunes s’en souviendront, Eddie Johnson, c’est aussi ce shoot :