Rudy Gobert : « Je veux jouer comme Tyson Chandler ou Joakim Noah »

Avec un peu plus de 2 points, 3 rebonds et un contre de moyenne pour sa campagne rookie, Rudy Gobert n’a pas beaucoup brillé. Il faut dire, à son corps défendant, que l’immense pivot issu de la formation choletaise n’a pas eu beaucoup d’occasions de montrer ce dont il est capable de faire avec seulement 45 apparitions sur 82 possibles… et avec moins de 10 minutes de moyenne sur la saison.

Mais la doublure de la doublure d’Enes Kanter ne s’apitoie pas sur son sort non plus. 

« J’ai beaucoup appris cette saison. C’est un championnat difficile avec les meilleurs joueurs du monde. Je dirais que j’ai bien aimé ma première année. Je veux progresser et avoir l’opportunité de montrer ce que je peux faire, » confie-t-il au Deseret News.

Revenu en France pour un bref intermède familial, le grand Rudy sait que son été va être fondamental pour la suite de sa carrière. Avec 113 kg pour 2m18, Gobert a bien identifié les chantiers qui l’attendent.

« Ma priorité est de me renforcer musculairement. Tout le corps mais les jambes particulièrement. Il faut que je devienne plus fort, plus rapide et que je travaille sur mon jeu bien sûr, mais je dois surtout devenir plus costaud. Car il faut être dur pour être pivot. Il faut être capable de batailler, de faire des écrans retard, de défendre dur au poste bas. C’est le plus important pour moi cet été. »

« Je me sens plus confiant, plus costaud, meilleur en somme »

Avec quelques performances de choix, comme une sortie à 10 points contre le Thunder en novembre, ou à 12 rebonds contre les Bulls, ou un ultime match à 8 points, 9 rebonds et 2 contres face à Minnesota, le natif de Saint Quentin estime qu’il a bien progressé malgré un manque évident de temps de jeu.

« Bien sûr, j’ai changé. Autant sur le terrain qu’en dehors également. Je suis plus confiant, je suis plus costaud, je suis meilleur. Quand je vois Tyson Chandler, Joakim Noah ou ce type de joueurs, je pense que je peux être comme eux. Evidemment pas exactement parce qu’on est différent, mais je veux devenir ce type de joueur qui a un gros impact défensif. »

Avec un peu plus de confiance de la part de son staff, ce qu’il espère bien gagner en brillant durant les ligues d’été, celui qu’on surnomme déjà « The Stifle Tower » (littéralement, la tour étouffante) dans l’Utah compte bien rebondir dès la saison prochaine.