NBA
Ce soir
NBA
Ce soir
DET
NYK1:30
LAC
DEN4:00
Pariez en ligne avec Unibet
  • DET1.83NEW1.99Pariez
  • LA 1.38DEN3.05Pariez
  • 100€ offertsLa suite →

Le jour où Tariq Abdul-Wahad est tombé dans les bras de Doc Rivers

Tariq Abdul-Wahad, le pionnierAlors que Doc Rivers défiait Mark Jackson au premier tour des playoffs, l’entraîneur des Clippers a été interrogé sur le côté prêcheur de son vis-à-vis. Cette question fait écho à la controverse qui avait émaillé la rencontre du 31 octobre 2013 entre les deux clubs. Doc Rivers avait alors refusé de partager le moment de prière avec les Warriors, créant un précédent historique dans la Ligue.

On le sait aussi : Mark Jackson est un fervent parmi les fervents, officiant régulièrement le dimanche comme pasteur dans la banlieue d’Oakland. Et ce dernier n’hésite pas à utiliser des images et des métaphores largement inspirées des textes religieux pendant les temps mort ou autres discours d’avant-match.

Pour les Warriors, tels Stephen Curry, Klay Thompson ou encore Draymond Green (qui sont tous pratiquants), ça fonctionne très bien. Mais pour Doc Rivers (et Andrew Bogut… quand il n’est pas blessé), c’est une autre vision des choses qui est évoquée. Le coach des Clippers rappelle même une anecdote savoureuse à ce propos. On est alors en 1999 et Doc Rivers est coach du Magic. Dans son effectif, il y a un certain Tariq Abdul-Wahad, le premier français à avoir foulé un parquet NBA.

« J’ai levé les yeux pendant l’une des prières, et Tariq [Abdul-Wahad] avait les bras croisés, et c’était évident qu’il ne se sentait pas bien »  raconte Rivers pour USA Today. « Donc, le match suivant, quand on était tous en cercle, j’ai dit: ‘Hey, les gars, on arrête les prières’, et je me souviens que Darrell [Armstrong] et Monty [Williams] m’ont regardé et m’ont balancé: ‘Quoi?!’. Je leur ai répondu qu’on arrêtait. ‘On va tous prendre une minute. Tout le monde ferme les yeux. On a tous des religions différentes, on a des Dieux différents, on va prendre un instant pour réfléchir là-dessus. Si vous voulez prier individuellement, faites-le. Si vous voulez méditer, faites ce que vous avez à faire.’ Et puis, après le match, Tariq Abdul-Wahad est venu me voir et il m’est tombé dans les bras. Il était en pleurs, et il m’a dit: ‘Merci. C’est tellement important pour moi. Personne n’a jamais respecté ma religion [musulmane]. Je vais te donner tout ce que j’ai [sur le terrain].’

La suite, c’est une saison de fou de la part de cette bande de bras cassés qu’étaient alors le Magic. Darrell Armstrong avait alors empoché coup sur coup, le trophée de meilleur sixième homme, plus celui de meilleure progression. Groupe monté de bric et de broc mais mené de main de fer (dans un gant de velours) par un Doc Rivers débutant en coaching, Orlando avait fini avec un bilan de 41 victoires et 41 défaites.

A l’époque, Doc Rivers avait surtout découvert qu’il fallait tolérer toutes les religions dans un vestiaire. Ou, plus précisément, qu’il fallait surtout bien séparer les choses. Pour ne faire plus qu’un.

« Vous savez, la religion, c’est une bonne chose. Mais elle doit rester à sa place. Chaque chose a une place. Et le fait de ne pas pouvoir le montrer publiquement à certains moments, ça ne change pas la personne que tu es. Il y a toujours un lien spirituel avec chaque équipe. Mais la partie religieuse, elle doit être individuelle. Je ne crois pas qu’il y ait un Dieu qui supporte une équipe plutôt qu’une autre. »

 

 PORTRAIT DE TARIQ ABDUL-WAHAD

Les années France

Les débuts en NCAA

La draft et Sacramento

L’histoire inachevée

 

 

 

Suivez toute l'actualité NBA sur la chaîne WhatsApp de Basket USA

Suivez nous également sur Google Actualités

Commentaires
Forum (et HS)  |   +  |   Règles et contenus illicites  |   0 commentaire Afficher les commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *