Toronto : le casse-tête Joe Johnson

En playoffs, tout est une question d’ajustements et Toronto, qui a encaissé 49 points (sur 94) du trio Paul Pierce-Shaun Livingston-Joe Johnson dont 24 rien que pour ce dernier, sait qu’une victoire au second match passe par une meilleure défense sur les ailes.

Durant le Game 1, on a vu que DeMar DeRozan et Terrence Ross n’y arrivaient pas et c’est pourquoi Dwane Casey pourrait faire appel à Landry Fields, scotché au bout du banc depuis des semaines.

« On y pense. C’est un matchup qu’on va devoir étudier. Pas seulement pour tenir Joe Johnson, puisque ça peut aussi être Paul Pierce ou Livingston. Ils vont essayer de trouver le matchup qui leur est favorable et c’est pourquoi nous pourrions être amenés à l’utiliser sur un de ces trois gars. »

Problème, Landry Fields n’a participé qu’à 30 matches cette saison et il n’a disputé que 7 rencontres depuis le début du mois de février.

L’ancien Knicks devra donc se replonger rapidement dans le bain, d’autant que les Nets ont l’intention d’user et d’abuser de cette stratégie.

« On l’avait prévu » explique Joe Johnson au NY Post. « Je savais que DeRozan allait défendre sur moi. C’est leur meilleur scoreur donc moi je veux le faire travailler le plus possible en défense. »

La stratégie a fonctionné puisque DeRozan a complètement dérouillé en attaque (3 sur 13) tandis que d’autres, comme Paul Pierce, ont pu en profiter.

« C’est notre avantage. Pour nous, il a le dessus la plupart du temps et particulièrement dans cette série. On va se nourrir de ça. Ils vont accorder tellement d’attention à Joe que ça va libérer d’autres gars et c’est pour ça que j’ai été capable de faire ce que j’ai fait dans le premier match. A cause de toute l’attention qu’ils portaient à Joe. »

Si les Raptors doivent empêcher Joe Johnson de faire la misère aux défenseurs sans pour autant se concentrer uniquement sur lui, ils vont avoir besoin pour cela d’un vrai chien de garde et espérons pour eux que Landry Fields pourra être celui-ci car l’effectif des Raptors n’offre pas vraiment d’autre solution.