Joueur NBA dans les années 70, Rick Adelman, l’actuel coach des Wolves, a eu la chance de croiser la route du regretté Pete Maravich en 1975. C’était avec le Jazz de la Nouvelle Orléans.
Leur partenariat n’aura duré que 28 matches mais ce fut suffisant pour qu’Adelman reste marqué à vie par l’inventivité et les talents de passeur de « Pistol Pete ».
« Parfois, il pouvait juste prendre le ballon et vous le donner pour un layup. Au lieu de ça, il faisait 5 ou 6 mouvements de plus, vous pensiez alors ne plus être dans l’action, mais il finissait par vous donner le ballon au dernier moment. J’avais l’habitude de lui dire, je ne suis pas aussi bon que ça, joue-là plus simple, » raconte Adelman au Pioneer Press. « Je ne suis pas sûr d’avoir déjà vu un joueur plus talentueux que Pete Maravich. »
Du moins, pas jusqu’à aujourd’hui puisqu’Adelman assure qu’il retrouve un peu de cette magie chez son meneur, Ricky Rubio.
« Ils rendent tous les deux le jeu attrayant. Ils font des passes que vous ne tenteriez même pas mais eux ils le font. »
Joueur hyper spectaculaire à une époque où la NBA ne l’était pas tant que ça, Pete Maravich était avant tout un excellent scoreur (24.2 points de moyenne en carrière) mais on se souvient surtout de lui comme d’un magicien balle en main. Bien que cette image lui ait valu certaines critiques à l’époque, il n’en reste pas moins que c’est un très beau compliment pour Ricky Rubio.