Pourquoi les Sixers n’y arrivent pas ?

Malgré le départ d’Andre Miller, on ne pensait pas que les Sixers seraient à la traîne. L’arrivée d’Eddie Jordan comme entraîneur, le retour de blessure d’Elton Brand et la prise de pouvoir de Lou Williams à la mène étaient des signes encourageants.

Mais avec 5 victoires en 14 matches, le bilan chiffré est décevant. Tout aussi décevante, la manière, avec une équipe qui ne parvient pas à appliquer la fameuse « Princeton Offense » chère à Eddie Jordan.

Ce système de jeu ne semble pourtant pas sorcier (voir la vidéo ci-dessous) mais les Sixers n’arrivent pas à l’intégrer. Sur une attaque, ça va aller, mais dès l’attaque suivante, on retrouve un jeu plus individualiste.

Gilbert Arenas, qui a joué sous les ordres d’Eddie Jordan à Washington, semble avoir la réponse à cette énigme.

« Dans ce système, il faut cinq shooteurs et cinq passeurs. Ce n’est pas un système conçu pour les équipes avec des joueurs athlétiques ».

Voilà donc un premier élément de réponse. Avec le trio Iguodala-Williams-Young, Philly possède un profil très « athlétique », et c’est peut-être ce qui coince aujourd’hui.

Mais Arenas va plus loin dans son analyse, et là, il parle carrément d’intelligence de jeu.

« C’est une attaque qui demande de la réflexion. Si vous n’avez pas un QI élevé question basket, vous serez toujours perdus ».

Voilà qui va plaire aux Sixers qui sont donc comparés à des ânes, ou presque.

Comme le suggère notre confrère John McMullen, journaliste sur The Sports Network, la véritable intelligence de jeu, c’est de changer son système de jeu lorsqu’on s’aperçoit qu’on ne possède pas les joueurs pour l’exécuter…