Après son chef d’œuvre à 62 points face à Charlotte, Carmelo Anthony s’est montré plus clément face aux Lakers. Il n’a scoré « que » 35 points face à Los Angeles… peut-être pour ne pas froisser son copain de Team USA, un certain Kobe Bryant, à qui il vient tout de même de piquer le record de points marqués au Madison Square Garden.
Encore indécis quant à son avenir l’été prochain, Melo aura le choix de rester aux Knicks pour toucher le pactole (un contrat de cinq ans à 129 millions de dollars) ou de quitter Gotham pour aller jouer à moindre profit – tout est relatif, hein (95 millions sur quatre ans). Pour Anthony, Kobe sera toujours là s’il a besoin d’un conseil d’ami.
« Tout le monde veut venir jouer à Los Angeles. New York est magnifique, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit, mais bon, il fait un froid de canard ici. Les palmiers et les plages, c’est un petit peu plus attrayant. Mais si Melo vient me voir pour des conseils, en tant qu’ami, je serai heureux de lui parler. Blague à part, quand arrive le moment de signer un nouveau contrat, chaque joueur doit prendre la meilleure décision pour lui et pour sa famille » explique Bryant sur nba.com.
Depuis sa draft en 2003, Carmelo Anthony enchaîne les saisons individuelles de haute voltige, mais les résultats collectifs de ses équipes ne suivent pas ! Une seule petite finale de conférence à signaler du temps des Nuggets… c’est bien pâle sur le CV de l’ancien de Syracuse.
« La seule chose à faire, c’est gagner des titres. J’en ai gagné cinq… c’est la seule façon de ne plus être catalogué comme un scoreur. Psychologiquement, il ne faut pas se frustrer de choses que l’on ne peut pas contrôler. Il faut trouver un équilibre. Mais en même temps, il est important que la franchise soit consciente de ton niveau de compétitivité, que tu ne peux pas tolérer de ne pas jouer le titre chaque année. C’est ce que j’ai fait et j’ai pu froisser des gens mais si ça paye sur le long terme, tout finira par rentrer dans l’ordre. »
Après le début de saison calamiteux des Knicks, Carmelo Anthony aurait pu sombrer complètement et demander un transfert avec perte et fracas. Au lieu de ça, il a courbé l’échine et continuer à trimer. Ses 62 points pourront-ils relancer la machine ?
En tout état de cause, New York aura du pain sur la planche cet été pour convaincre son meilleur joueur de ne pas aller se dorer la pilule à Los Angeles avec Kobe Bryant. Une accession aux playoffs des Knikcs sera le minimum syndical pour peser dans les discussions face à Melo… Ce n’est pas encore gagné !