Cinquième test de la saison 2013-14 pour Basket USA, et cette fois nous nous attaquons à la Zoom HyperRev, nouveau modèle Nike ultra-léger dont Kyrie Irving est le porte-étendard. Une chaussure très souple, quasiment sans structure. Un pari très intéressant.
CONFORT GÉNÉRAL
Vous êtes à l’aise dans vos chaussettes ? La HyperRev est quasiment une chaussette. Le plus dur, c’est de l’enfiler. Ensuite, votre pied est bien contenu dans la tige composée d’une seule pièce. Tout est souplesse et liberté de mouvement dans cette chaussure. Il n’y a pas de contraintes ou de gêne et la tige est même assez respirante pour qu’on ne ressente pas de chaleur. Du tout bon.
Note : 9,5/10
AMORTI
Là encore, Nike fait les choses très bien. Le Zoom Air sur toute la longueur de la chaussure apporte un excellent confort tout en préservant les sensations. En sprint ou au trot, la foulée se déroule naturellement. Tous les chocs sont amortis sans qu’on s’enfonce dans la semelle. Il y a juste ce qu’il faut, avec même un poil de répondant.
Note : 10/10
MAINTIEN ET STABILITÉ
C’est ici que la HyperRev réussit un sacré tour de force. La tige de la chaussure est synthétique et ne comporte quasiment aucun renforts, que ce soit à l’avant ou au talon. Et pourtant, on ne s’est jamais senti en danger ou en déséquilibre. Au contraire, la stabilité n’a jamais été mise en défaut.
La clé pour que la HyperRev fonctionne ? Il faut que votre pied soit parfaitement calé dans la chaussure. Cela permet ensuite aux câbles de flywire et au scratch de faire leur boulot en fixant définitivement votre pied. Pour être totalement efficace, cette chaussure doit agir comme une seconde chaussette. Certains préféreront donc la porter une demi-pointure en-dessous. Pour notre test, nous avons par exemple fini par doubler les chaussettes.
Une fois le pied verrouillé, c’est la très large semelle qui stabilise définitivement l’ensemble. Sur l’extérieur du pied et au talon, la HyperRev est très large, et cela permet de stabiliser les appuis. Au final, cette chaussure offre une excellente stabilité tout en gardant une sensation de grande liberté. C’est déroutant, mais ça marche. On oublie la chaussure mais on est toujours stable. La cheville travaille forcément un peu plus que dans une LeBron XI, mais même avec nos chevilles parfois fragiles, la HyperRev n’a posé aucun soucis.
Note : 8/10
TRACTION
Le gros point noir. En tout cas au début. Sur le parquet ultra-clean de l’O2 Arena, pas de soucis. Mais sur un parquet moins bien entretenu, les premières heures ont ressemblé à une démonstration de patinage artistique ! La bonne nouvelle, c’est que la traction ne va qu’en s’améliorant. Au bout de trois heures de jeu, on a commencé à avoir plus de grip. Il était temps ! Certains confrères ont également constaté la nécessité de ce temps de rodage. Il doit y avoir une petite couche de plastique à casser sur la semelle. Car passées ces premières heures, la traction est devenue correcte. Elle doit probablement s’améliorer encore au fil des heures. Il vaudrait mieux.
Note : 6,5/10
FINITION ET DURÉE DE VIE
La tige de la HyperRev est entièrement synthétique. Forcément, cela risque d’être difficile de la sortir sur du béton. C’est ce qui fait baisser sa note. Mais pour le reste, c’est une superbe chaussure plutôt bien assemblée. Ceux qui aiment déjà la Roshe Run pourraient d’ailleurs en faire un choix sportswear.
Note : 8/10
Poids de la chaussure (pointure 45) : 355 grammes
VERDICT
Nike annonce la HyperRev comme une chaussure conçue pour aller vite. Et le pari est réussi. Si vous aimez les chaussures minimalistes mais stables, alors cette HyperRev pourrait vous plaire. À la manière de la Kobe 8, on se sent en sécurité tout en gardant une grosse liberté. Ce sont des chaussures qui se font oublier. Si la traction avait été meilleure, on lui aurait tressé une énorme couronne de lauriers. Mais même avec une traction qui met du temps à venir, cette chaussure a de jolis arguments.
Note : 17/20
Prix : 135 euros sur le Nike Store
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Testées cette année : Peak TP9 Quickness – Nike LeBron XI – Nike KD VI – Jordan Brand CP3.VII