Brooklyn – Orlando : Nets et sans bavure

Sans faire de bruit, les Nets affichent carrément le meilleur bilan de la NBA en janvier avec 8 victoires en 9 matches. Vainqueurs la veille des Knicks, les coéquipiers d’Andray Blatche (18 pts) on attendu le début de la deuxième mi-temps pour prendre la mesure d’un Magic limité, et s’imposer 101-90.

Entre un modeste adversaire et 35 cm de neige dans les rues, on comprend mieux pourquoi le Barclays Center était loin d’être plein cette nuit. C’est peut-être la raison pour laquelle les Nets ont eu du mal à rentrer dans le match. En fait, il leur faudra carrément attendre les 30 dernières secondes de la première mi-temps, et deux paniers de Joe Johnson, pour rejoindre les vestiaires avec quatre points d’avance (46-42).

Le second cinq des Nets impressionne

Le Magic ne le sait pas encore, mais ça va devenir très compliqué pour lui… Les Nets reviennent des vestiaires avec d’autres intentions, et autour de Kevin Garnett, les hommes de Jason Kidd prouvent qu’ils ne possèdent pas la meilleure défense de la NBA en janvier pour rien. D’un seul coup, les mains sont plus actives, les rotations plus fluides, et le Magic explose ! Les hommes de Jacque Vaughn manque leurs neuf premiers tirs, et les Nets prennent le large (64-48). Victor Oladipo et Arron Afflalo tentent bien de réveilleurs les leurs, mais le match est plié, et Brooklyn confirme que son banc n’est pas loin d’être aussi fort que son cinq de départ avec Deron Williams (9 pts, 9 pds), Mirza Teletovic (14 pts), Andray Blatche (18 pts) ou encore Andrei Kirilenko et Jason Terry.

Ce cinq-là impressionne et l’écart va se stabiliser aux alentours des 20 points (76-56, 84-64 puis 94-74). A cinq minutes de la fin, Brooklyn relâche son étreinte, et le tandem O’Quinn-Moore va permettre au Magic de ramener le score dans des proportions plus dignes. Sans pour autant dépasser les 90 points, comme la plupart des adversaires des Nets en 2014.

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