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Preview 2009/10 : les outsiders ou la course aux playoffs est déjà lancée

Après avoir enflammé les foules avec l’hypothèse de l’avènement du « Big Four » chez les candidats au titre, il est désormais temps de s’intéresser à la meute lancée à la poursuite de ces-dits cadors de chaque conférence.

On précise encore qu’il s’agit ici d’un avis partial, d’un parti-pris, ainsi qu’en attestent les cinq majeurs indiqués ici comme une ‘plaussibilité’ parmi d’autres.

CONFERENCE EST

Atlanta

Bibby – Johnson – Josh Smith – Williams – Horford

Les Hawks construisent tranquillement depuis plusieurs années un effectif qui est tout à fait solide. Présents en playoffs ces deux dernières années, et faisant à chaque fois un meilleur résultat, l’équipe de la Géorgie s’est bâtie autour de l’émergence du all-star Easy Joe Johnson, mais elle compte désormais s’affirmer avec Josh Smith qui doit, lui, passer un cap cette année au même titre que Marvin Williams. De la même manière, l’ancien Gator Horford, non pas qu’il soit mauvais bougre, représente la seule véritable faiblesse de ce cinq, mais ce, du seul fait qu’il est un petit pivot ; et encore incapable de tirer avec consistance à mi-distance. Fait de contre-attaques éclairs orchestrées de main de maître par Mike Bibby, le jeu des Hawks doit trouver une variété ; et notamment dans une configuration de demi-terrain ainsi que les playoffs l’imposent. Sous peine de demeurer une simple (et funky) Higlight Factory Team.

Chicago

Rose – Salmons – Deng – Thomas – Noah

Les taureaux du lac Ontario ont le vent en poupe. Sous la houlette du rugueux Vinny Del Negro, les jeunes Bulls ont progressé à pas de géants dans les dernières semaines de la saison dernière, jusqu’au bout du septième match d’une déjà-mythique série contre les tenants du titre et rivaux des Celtics. Le dynamiteur Derrick Rose a propulsé son équipe sur une dynamique très positive qui a permis à des joueurs jusque là un peu moribonds de se survolter. Notre Jooks national a ainsi retrouvé sa hargne et son allant, John Salmons a lui aussi repris du galon tout comme le robotique Brad Miller qui semble goûter à une seconde jeunesse. Là encore, l’équipe est jeune, et le jeu collectif encore à peaufiner mais le roster présente

une dose de talent indéniable, et ce d’autant plus si Luol Deng retrouve les sensations qui firent de lui un joueur émargeant aux alentours des 20 points de moyenne. Le départ de Ben Gordon devrait être un mal pour un bien tant ce dernier pouvait monopoliser le jeu offensif ; il laisse désormais place au règne du rookie de l’année 2009 et l’inspecteur Derrick ne devrait pas tarder à hanter les siestes rituelles d’avant match de ses adversaires.

Toronto

Calderon – DeRozan – Turkoglu – Bosh – Bargnani

A Toronto, on a décidé de faire dans l’international. Avec l’arrivée abracadabrantesque de Turkoglu dans la cité canadienne, la tendance est résolument à l’ouverture des frontières. Le cinq pourrait de fait présenter trois représentants européens. Ajoutez-y encore le scoreur fou Belinelli et le slovène de service Rasho Nesterovic, et vous obtenez la team United Colors of Toronto de l’italien Gherardini. Le meneur espagnol Calderon est indéboulonnable, et son entente avec la star Chris Bosh n’est plus à prouver. Son adresse aux lancers-francs et sa moyenne de passe en augmentation constante (de 4,5 à 8,9 assists en quatre saisons) font merveille dans un jeu fait de courses et de pick&roll en tête de raquette. Bosh, quant à lui, poursuit sa progression et devra encore plus s’investir dans les tâches ingrates de la défense (10 rebonds par match l’an dernier) s’il veut pousser ses Raptors à nouveau en playoffs. Mais avec l’arrivée de Turkoglu, et un banc largement renforcé (Jarrett Jack, Antoine Wright, Belinelli), les lignes arrières sont nettement plus dangereuses et pour peu que Bargnani confirme son réveil entre-aperçu l’an dernier, Toronto pourrait bien retrouver son statut d’équipe atypique poil-à-gratter de la conférence Est.

Charlotte

Felton – Bell – Wallace – Diaw – Chandler

La team de Larry Brown a frôlé l’exploit l’an dernier. Cette année sera celle de l’histoire ou sera celle de la désillusion. Les lynx de Caroline du Nord sont face à leur destin. Après de nombreuses années de balbutiement, le déclic est arrivé l’an dernier à l’aune d’un transfert surprise ramenant Boris Diaw et Raja Bell à Charlotte ; puis ramenant sur terre le space cadet Radmanovic. La mécanique huilée de coach Brown a alors pu s’exprimer à plein régime autour d’une défense de fer, symbolisée par les contres spectaculaires de G-Force Wallace. Ce dernier, passé de l’anonymat du banc de la grande époque Kings de Sacramento, à l’épais brouillard de Charlotte, semble enfin obtenir l’attention qu’il mérite. Au-delà de l’aspect purement chiffré qui est tout de même assez clinquant (17 pts, 8 rbds, 3 assts, 2 stls, 1 block et tout cela par match, multiplié par 82, sick !), c’est surtout dans l’attitude que Wallace symbolise l’élan nouveau d’une franchise qui se cherchait. Avec l’ajout de la pieuvre défensive Tyson Chandler, la défense des Cats devrait être redoutable ; mais le plus grand défi se situe de l’autre côté du terrain. La recrue Flip Murray tombe en cela à point nommé et offre une solution immédiate pour un scoring immédiat. D.J Augustin et Ray Felton (dans un contrat d’une année seulement) auront à cœur de prouver leur valeur ; et seront précisément les clés de voûte du jeu offensif qui repose principalement sur le partage de la balle et le jeu loin du ballon. Un jeu old-school qui sied  tout à fait le postérieur rebondi de Boris Diaw, qui, on ne le répètera jamais assez, aura tout à gagner à prendre plus de responsabilités dans une rotation acquise à sa cause.

New York

Hughes – Chandler – Gallinari – Harrington – Lee

Placer les Knickerbockers dans la liste des outsiders peut relever de l’ineptie à regarder le bilan statistique catastrophique de l’an passé. Mais la Grosse Pomme retrouve sous l’ère d’Antoni de belles raisons d’espérer une année plus savoureuse. La méthode de l’ancien gourou des Suns, adepte s’il en est du run (and run) and gun, commence à prendre, et l’effectif remodelé selon ces principes, prend une tournure tout à fait positive. Outre l’éclosion attendue du phénomène Gallinari, on gardera un œil sur l’apport de Wilson Chandler, étonnant de peps et d’efficacité l’an dernier (14 pts) et bien entendu sur la pile électrique krypto Nate Robinson qui peut prendre feu à peu près à chaque match. La route est encore longue pour les Gotham Boys mais le bout du tunnel est en vue. Et puis, si tel n’est pas le cas, et qu’on le retrouve en fin d’année les énièmes déceptions associées aux noms de Milicic, Curry, Hughes, et bien on attendra l’intersaison la plus chaude de l’histoire avec impatience.

Washington

Arenas – Young – Butler – Jamison – McGee

De la même manière, supposer la réussite des Wizards est un peu ambitieux après une saison qui avait tout du cauchemar, mais Washington compte cette année sur le retour de son agent spécial Arenas pour inverser la tendance. Plus encore, et pour instable que soient les retours en forme de joueurs dont on a déjà connu tant d’exploits, c’est l’effectif qui semble se gonfler de talent. Les tauliers Butler et Jamison toujours fidèles au poste, on suivra notamment les trajectoires de deux talents en herbe : Nick Young et JaVale McGee. Ces deux là représentent l’avenir de la franchise et ont déjà pu montrer les dents l’an dernier (11 points en 22 minutes pour le premier, et 7 points – 4 rebonds – 1 contre en 15 minutes pour le second). Et autour, et bien, il y a encore du monde ; des Randy Foye, des Mike Miller, des Andray Blatche, des Haywood, des Stevenson, et, pour la fine bouche, des Oberto. Bref, il y a de l’expérience et du savoir-faire ; ce qui manquait cruellement la saison passée pour une équipe rapidement à la dérive collectivement. C’est le joker de cette sélection, à manier avec précaution.

CONFERENCE OUEST

Denver

Billups – Smith – Anthony – Martin – Nene

Quoi? Les pépites du Colorado seulement outsiders… Certes, ils ont livré l’an dernier une prestation tout à fait admirable, notamment par l’apport charismatique de Billups. Mais ce qui interpelle, c’est le relatif attentisme de cet été quand on pense que tous les gros poissons se sont largement étoffés. Cela dit, l’effectif présenté par George Karl demeure très dense. Le cinq majeur est de haute volée, et physiquement intenable à tous les postes. Le banc quant à lui n’est pas non dégueu avec des joueurs de devoir (Andersen, Carter, Balkman). Mais ce ne sont pas là des apports décisifs, et particulièrement en attaque. La limite majeure réside de fait dans ce manque de punch offensif de la seconde lame, et ce, d’autant plus si JR Smith est intégré dans le cinq, ce que rechigne à faire coach Karl. A considérer Afflalo comme un possible starter, ou la possible bonne pioche du rookie Lawson, la donne pourrait changer dans les Rocheuses (et pourquoi pas non plus pour Johan Petro ?). La marge entre outsiders et prétendants quoi…CQFD.

Portland

Miller – Roy – Batum – Aldridge – Oden

La blazermania est de retour, baby ! La ville de la rose en palpite de nouveau pour son équipe de balle au panier. Depuis l’ère Walton, Rip City ne vibrait plus. Pire encore, elle assistait impuissante à la mode Jailblazers. Exit les gangsters, place à la jeunesse pleine de maturité de Brandon Roy, Lamarcus Aldridge (échangé contre Tyrus Thomas, quel coup !), et maintenant des Oden, Batum, ou autre Fernandez. Une jeunesse pleine de culot qui grandit vite. Et Batum en première ligne (https://trailblazerscentercourt.blogspot.com/2009/10/batums-new-attitude.html). Passé du statut d’équipe en devenir à celui d’équipe de playoffs en une seule saison, le plus incroyable est de penser que leur marge de progression est encore énorme. Et principalement psychologique. Tous ces joueurs sont pétris de talent, il ne leur manque que l’assurance que tend à leur fournir de manière de plus en plus fréquente leur leader Roy. Avec le retour de Webster, et l’arrivée du vétéran Andre Miller à la mène, l’effectif est doublé à tous les postes. Ne reste plus qu’à se prouver. Oden sera par exemple à surveiller de près ; il se dit motivé comme jamais et prêt physiquement à relever le défi de la grande ligue. Portland commence à faire peur, et à raison.

Utah

Williams – Korver – Kirilenko – Boozer – Okur

Le Jazz, bon an mal an, résonne toujours comme un vinyle suranné mais toujours en état de marche. A l’instar du néo-Hall of famer Jerry Sloan, l’équipe du lac Salé présente de beaux arguments en cette époque de rentrée. Mais toujours placés, jamais gagnants, Utah semble avoir du mal à passer le dernier cap. L’effectif largement reconduit, il s’agira de perfectionner un jeu léché qui repose sur le jeu à deux entre Williams et Millsap… pardon, Boozer. En fait, on ne sait plus. Ce bon Carlos ne se voit pas autrement qu’en tant que titulaire mais il semblerait que le jeune Millsap tienne la corde ; et qu’un échange soit déjà dans les tuyaux. De même, le couteau suisso-russe Kirilenko ne semble plus en odeur de sainteté et peine à retrouver son rayonnement d’antan. En somme, il règne beaucoup trop d’incertitudes dans le climat mormon pour en fait plus que de vaillants outsiders. Peut-être si la NBA s’ouvrait au dodgeball…

New Orleans

Paul – Peterson – Stojakovic – West – Okafor

Les Hornets ont déçu l’an dernier. Ou tout au moins, ils avaient tellement surpris leur monde en 2008 avec un rush de feu en playoffs, que leur échec au premier tour l’an dernier a fait l’effet d’une bombe dans la ville déjà meurtrie par Katrina. Menée par Chris Paul et David West, les frelons possèdent un one-two punch digne des plus grandes équipes. Mais les départs répétés des anciens titulaires tels Chandler, Butler qui d’ailleurs semblent agacer leur meneur vedette, laissent transpirer des hésitations de la part du staff. Byron Scott n’a pas encore trouvé la bonne formule. Il pianote autour de son tandem majeur mais Stojakovic peine à retrouver son toucher de virtuose, Mo Pete ne fait plus peur, et James Posey semble avoir perdu le ‘modjo’ de la gagne. Le recrutement estival n’est pas non plus bien folichon car d’un pivot frustre offensivement (Chandler), ils ont récupéré un pivot frustre offensivement (Okafor). La bonne surprise pourrait venir du rookie qui sort d’UCLA Darren Collison qui pourrait offrir une solution défensive à l’arrière.

Phoenix

Nash – Richardson – Hill – Stoudemire – Frye

Les Suns du Big Cactus ont vécu. Le départ de Shaq doit être un soulagement à Phoenix. Autant il semblait plausible que l’entente soit demeurée bonne dans les vestiaires malgré les nombreuses rumeurs courant notamment sur les relations tendues entre Nash et O’Neal, autant il doit être bon de retrouver calme et sérénité dans le désert d’Arizona. Car, de tout ce qui pu être dit l’an dernier sur les Suns, il faut surtout constater que l’équipe n’a jamais vraiment été à même de montrer son vrai visage. La venue du Shaq, puis celle de Richardson via trade, a complètement bouleversé un effectif qui était plus ou moins établi dans la ligue. Le gros coup de moins bien de Steve Nash en est la preuve irréfutable ; tant son jeu dépend de son niveau de confort avec ses partenaires. Dans le contexte présent, les éléments sont plus favorables à l’éclosion d’une cohésion nouvelle. Le duo Nash-Stoudemire toujours présent, le vétéran Hill et la dunking-machine Richardson pourront prêter main forte à une attaque survitaminée qui va de nouveau régner à Phoenix. L’arrivée, anecdotique diront certains, de Channing Frye, qui revient sur ses terres universitaires, pourrait bien attester ce nouveau vent de fraîcheur. Ce dernier se sent revigoré de ce retour aux sources et il pourrait bien étonner les sceptiques par sa polyvalence et sa capacité à shooter dans un style de jeu ouvert qui lui convient à merveille.

LA Clippers

Davis – Gordon – Thornton – Camby – Kaman

Et pour finir sur une bonne note, parlons un peu des Clippers. L’ancienne franchise de San Diego s’est refait une beauté cet été. Le gros buzz qui l’entoure provient de son premier choix de draft avec Blake Griffin. L’ancien pensionnaire de Norman (aka Oklahoma University) est un phénomène. Littéralement. Physiquement surhumain, il subjuguait avec une telle aisance les défenses de NCAA qu’il fut nommé joueur de l’année. Sans contestation possible. Sa summer league a confirmé l’étendue de son talent (et des dégâts à venir pour les adversaires). Il lui reste à s’assurer un shoot à mi-distance mais comme on dit outre-Atlantique : « he is the real deal ». Le futur rookie de l’année pourra compter sur la présence rassurante des vétérans Camby et Kaman d’un côté, et des stars montantes que sont Thornton et Gordon de l’autre. Le cinquième larron n’est rien de moins que Baron Davis. S’il n’est pas trop occupé entre tournages et soirées hollywoodiennes, BD va disposer d’un groupe de voltigeurs capables de gober toutes ses passes en alley-oop. Pour coach Dunleavy, il faudra s’armer de patience et de diplomatie pour mener ce groupe ultra-talentueux dans une folle embardée en playoffs.

Prochain épisode : les cancres et les maudits, quelles perspectives ?

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