Limogé après seulement trois semaines de compétition par son club de Zhejiang Guangsha Lions malgré des statistiques honnêtes (14 points à 43%, 11 rebonds et 1 contre de moyenne), Johan Petro a en fait révélé dans une interview à SportMag qu’il avait subi un coup d’arrêt du fait d’un problème au dos (lombaires).
« C’est une situation assez compliquée maintenant. Tout a très bien commencé pour moi, j’étais ravi de pouvoir vivre une nouvelle aventure et de nouvelles expériences dans un championnat différent. J’ai eu une augmentation de temps de jeu importante, mais je n’ai pas su maintenir le rythme. J’ai eu quelques soucis au niveau physique, notamment avec des douleurs au dos, ce qui a freiné mes performances et ma progression. »
Résultat, il est… coupé !
« En Chine, ça ne pardonne pas, il suffit d’une baisse de régime, un ou deux matches moyens et on est remplacé. Le staff voulait que je sois un joueur qui tourne avec des grosses statistiques, environ 20 points, 15 rebonds par match. Je n’ai pas réussi, donc ils m’ont remercié tout simplement. »
Même coupé, il appartient encore à son club…
De fait, avec son coéquipier américain Jonathan Gibson qui tourne à 28 points et 5 passes par match, Petro a été le maillon faible parmi les deux étrangers qui sont acceptés par le règlement du championnat chinois. Mais son club n’a pour autant pas complètement renoncé car Petro est « conservé » si jamais Chris Johnson, l’ancien coéquipier de Mickael Gélabale à Minnesota la saison passée, ne ferait pas l’affaire.
« J’ai des pistes ou plutôt j’avais des pistes. Mais le club chinois ne veut pas me libérer. Ils veulent me garder sous la main « au cas où ». Ce n’est pas plus mal, ça me laisse le temps de soigner mes petits pépins physiques mais je continue de m’entraîner pour rester en forme. »
En attendant de se remettre complètement sur pieds, l’intérieur titré cet été avec la sélection tricolore espère pouvoir faire partie des plans de Vincent Collet pour la prochaine Coupe du Monde en Espagne. C’est la prochaine échéance pour Johan Petro.